"La culture du vide" : Inès Reg critique le retentissement médiatique de son altercation avec Natasha St-Pier dans les coulisses de "Danse avec les stars"

Elle avait longtemps hésité à dire oui. Dans une interview accordée à "Clique" Inès Reg est revenue ce mercredi 6 novembre sur son regret d'avoir accepté de participer à la treizième saison de "Danse avec les stars". En janvier dernier, l’humoriste, qui s’était fait connaître du grand public dans une vidéo dans laquelle elle demandait à son compagnon de "mettre des paillettes dans sa vie", avait donné un indice sur sa possible participation en postant un sondage pour ses fans sur Instagram. "On fait DALS ?" avait-elle écrit, proposant à ses plus de deux millions d’abonnés de voter pour l’aider dans sa prise de décision. Finalement, le "oui" l’avait emporté à 93%, achevant de la convaincre de participer. 

Lors de cette interview, la comédienne de 32 ans a révélé qu'elle avait abordé sa participation au programme de divertissement de TF1 de manière presque ludique, sans vraiment mesurer ce que ça allait impliquer. "J'ai pris ça comme des vacances, quelle erreur ! Franchement, c'est une erreur. Pour être hyper sincère, j'étais là [à me dire] 'Ah, je vais mettre des robes et des paillettes, trop bien !' (...) Genre, tous les vendredis soir, je vais mettre des robes, des paillettes, je vais faire des spectacles et inviter toute ma famille. C'est ce que je faisais quand j'étais petite, mais là version 300 000 [fois mieux]." 

Mais la réalité de l'aventure n'a pas été aussi rose, en raison notamment de son altercation lors des répétitions avec Natasha St-Pier. Pour Inès Reg, cette expérience a été une dure leçon : "En fait ça m’a rappelé que la vie n'est pas un jeu." Pourtant, son instinct l’avait prévenue que l’émission n’était pas pour elle.  "À l'époque, quelqu'un me suivait et filmait tout ce qu'il se passait", explique-t-elle. Dans une des vidéos, elle dit se revoir "en train de dire 'Je pense, les gars, qu'il ne faut pas le faire'. Maintenant, mon équipe, ma famille, mes proches, tout le monde me dit : 'quand tu reçois un truc, on t'écoute parce que quand tu ressens, tu ne te trompes pas'", assure-t-elle. Puremédias vous propose de visionner la séquence ci-dessus. 

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L'incident en coulisses entre les deux candidates a fait parler pendant plusieurs semaines, et une main courante a même été déposée par Natasha St-Pier à son encontre. Mais selon elle, aujourd’hui, les rapports entre les deux artistes sont désormais apaisés : "Tout va mieux. C'est très bizarre, c'est vraiment représentatif du monde d'aujourd'hui, il y a eu cette histoire sur les réseaux sociaux, mais quand on se voyait, on se disait bonjour et on se disait au revoir."

Les deux femmes, qui ne se sont jamais vraiment affrontées directement, ont pris des chemins séparés après l’émission, mais la situation est désormais "normale", selon Inès Reg, qui a trouvé une manière de tourner la page. "J'ai un travail à faire, tout l'été, après cette émission où je suis hyper malheureuse. Il faut donc que j'apprenne que la vie c'est comme ça maintenant. (...) Je suis partie voir une fille qui fait du shiatsu, qui te masse et qui vient rechercher les trucs qui ne vont pas. Et elle m'a dit que j'irai mieux le jour où je remercierai Natasha." Ce processus de guérison a permis à Inès Reg de se détacher de la polémique et de se concentrer sur les leçons qu'elle en tire. "Donc du coup, je dis merci à Natasha. Et aujourd'hui, je suis heureuse", se réjouit-elle.

Enfin, Inès Reg s’est également livrée sur sa perception du monde médiatique et des réseaux sociaux. "J’ai honte", confie-t-elle. "Je suis victime de ce truc-là, mais finalement, c’est quand même mon nom, ma carrière, ma vie, moi, mon intégrité, ma personne. Et c’est totalement la culture du vide. Ce qui me rend dingue, c’est qu’on fait une histoire d’un truc où moi je n’ai pas voulu en faire. Et du coup, je me retrouve à en parler et ça saoule les gens." Pour elle, il est désormais crucial de se détacher de cette spirale médiatique et de reprendre le contrôle de sa vie. "Je n’ai même plus envie de parler de ça, mais c’est la vie, on m’en parle donc on en est là. Mais j’ai totalement envie de me détacher de ce truc-là."