Les JO de Sotchi terminés, Laurent Ruquier reprend du service ce soir sur France 2, avec le retour de "L'émission pour tous" à 18h30. Invité d'Europe 1 ce matin dans "Le grand direct des médias", l'animateur a révélé quelques unes des nouveautés censées booster l'audience de l'émission, et a fait un bilan de la première quinzaine diffusée avec les Jeux Olympiques.
A propos des audiences, en deçà des attentes de la chaîne, Laurent Ruquier a reconnu qu'il "espérait faire plus dès la première". "Un signe négatif dès le départ", dû selon lui à la méconnaissance du public de son arrivée sur France 2 à cette heure, et non au contenu du programme. "Les téléspectateurs ne partent pas pendant l'émission, mais ils ne viennent pas assez nombreux au départ. Il faut beaucoup de temps avant que les gens ne changent leurs habitudes. Du temps, du temps, du temps ! Je ne suis pas inquiet sur cette émission, j'ai déjà vécu ça (...) Qu'est-ce que je n'ai pas entendu sur 'On ne demande qu'à en rire' il y a trois saisons ! On a démarré très, très bas ! Je garde espoir, c'est juste une question de semaines, peut-être de mois", a-t-il expliqué.
Laurent Ruquier a pour objectif d'atteindre les 10% de parts de marché à la fin de la saison, en juin. Il oscillait avant les JO entre 6 et 8%, et a perdu 850.000 téléspectateurs en quinze jours. "Si je fais encore d'ici fin juin 6-7-8% de parts de marché, j'arrêterai ! Je ne fais pas ce métier pour faire des émissions qui ne marchent pas", a-t-il affirmé sur Europe 1.
Ce soir, pour son retour, l'émission sera néanmoins remaniée, avec quelques ajustements. Dont le direct désormais. "Cela va nous permettre de mieux fabriquer l'émission, tout simplement. On aura une demi-journée en plus pour que l'émission soit mieux préparée". Laurent Ruquier devrait y être plus présent, "pour affirmer des idées, donner (son) grain de sel et donner son avis sur les débats". Mais pas de stand-up en début d'émission comme on a pu le lire. Le décor restera inchangé malgré les nombreuses critiques du positionnement des chroniqueurs. "On va faire avec, a-t-il plaisanté. Je n'y connais rien en décor, je fais confiance à la productrice, moi c'est le contenu qui m'intéresse (...) Je me dis on va s'habituer ! (rires)".