Presse
Un patron de presse accuse Manuel Valls d'espionnage
Publié le 12 août 2013 à 11:39
Par Benjamin Meffre | Journaliste
Passionné par les médias, l’économie et la politique, Benjamin est rédacteur en chef de puremedias.com dont il a intégré la rédaction en 2013.
L'hebdomadaire conservateur "Valeurs actuelles" se dit espionné par la police depuis des critiques émises dans ses colonnes contre le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
Yves de Kerdrel, directeur général de "Valeurs actuelles" affirme avoir été placé sur écoute par la police Yves de Kerdrel, directeur général de "Valeurs actuelles" affirme avoir été placé sur écoute par la police© Abaca
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Le ministère de l'Intérieur a-t-il placé sous surveillance un patron de presse français ? C'est en tout cas ce qu'affirme Yves de Kerdrel, le directeur général de l'hebdomadaire conservateur "Valeurs actuelles". Ce dernier a ainsi indiqué faire, depuis quelques temps, l'objet d'une surveillance étroite de la part des services de police depuis des critiques formulées à l'éncontre du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.

Yves de Kerdrel a ainsi écrit vendredi dernier sur son compte Twitter : "Compte Twitter piraté pour la troisième fois en une semaine + écoutes téléphoniques : voilà ce qui arrive quand on critique Manuel Valls". Contacté par lefigaro.fr, le directeur général de l'hebdomadaire a ajouté que "le système informatique de Valeurs actuelles a subi des tentatives d'attaques". Il a également affirmé avoir observé "des agents en civil à plusieurs reprises au bas du journal" dans le cadre de l'enquête sur l'opposant au mariage homosexuel un temps incarcéré, Nicolas Bernard-Buss.

"Imagination et pur fantasme"

Des informations confirmées par un rédacteur en chef adjoint du service politique de "Valeurs actuelles". Geoffroy Lejeune a ainsi publié samedi 10 août sur le réseau social ce message : "Soutien à Yves de Kerdrel : mon compte Twitter aussi piraté hier soir. Et une voiture banalisée rôde autour du journal depuis l'enquête sur Nicolas". Interrogés par lefigaro.fr, des proches du ministre de l'Intérieur ont fermement nié de telles accusations les qualifiant de "sans fondement" et relevant "de l'imagination et du pur fantasme".

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