Nouvel (et dernier ?) acte dans l'éviction de Stéphane Guillon par France Inter. Remercié par la radio en 2010, l'humoriste s'est largement épanché dans les médias sur ce départ. Hier, c'était devant la cour d'appel de Paris que Stéphane Guillon et la station se retrouvaient. La justice a ainsi confirmé le jugement du tribunal des prud'hommes en 2011, qui avait qualifié l'éviction de l'humoriste d'irrégulière.
Déjà condamnée à verser 212.000 euros de dommages et intérêts, Radio France a vu ce montant augmenter de 23.000 euros face à la cour d'appel au titre du préjudice moral. "La cour a décidé de punir très sévèrement la censure" s'est réjoui Maître Olivier Schnerb, l'un des avocats de Stéphane Guillon. L'humoriste, lui, n'a pas commenté cette décision de la cour d'appel mais avait déclaré en 2011 être "ravi" de la décision des prud'hommes "en tant que salarié foutu dehors" mais "scandalisé qu'une société d'Etat ait préféré perdre autant d'argent et d'auditeurs pour faire taire un humoriste".