Il a d'abord refusé la proposition faite par le producteur de "The Voice", Shine. Puis après avoir regardé un DVD de la version américaine, il a finalement accepté de faire partie du jury de ce nouveau télé-crochet, séduit par "le côté très festif de l'émission où tout le monde se marrait bien". Interrogé dans Le Monde, Louis Bertignac, revient sur les raisons qui l'ont poussé à accepter le job.
"Même si TF1 n'est pas tout à fait mon monde, j'ai pensé que c'était une bonne idée d'aider de nouveaux talents en essayant de leur transmettre mon expérience" explique-t-il. Un choix déjà payant, le premier numéro ayant été suivi par plus de 9 millions de téléspectateurs ! Une grosse machine, propulsée à coups de grands panneaux 4x3 dans toute la France. "Je ne suis pas un bisounours, et je sais bien que TF1 est une grosse machine commerciale, mais j'ai eu la garantie que les producteurs avaient les clés du camion poursuit-il. Je l'ai vérifié lors des enregistrements des émissions où l'on a eu une totale liberté d'action. La seule règle est de ne pas détruire les candidats".
Car sur "The Voice", finies les auditions où les candidats sont humiliés par le jury. Le programme est bienveillant à leur égard et le rapport de force s'inverse lorsqu'ils doivent désigner avec quel membre du jury ils souhaitent être coachés. Louis Bertignac assure les avoir choisis "à l'oreille et sans préjugés". "Il y a de vraies révélations et de grandes surprises parmi les candidats. Dans mon équipe, je n'ai pas que des rockeurs et les âges des candidats sont très variés" conclut-il.