Une reformation du groupe Téléphone semble s'éloigner au fil des jours... La semaine dernière, Le Monde Magazine publiait une longue enquête revenant sur les tentatives avortées de faire remonter sur scène ensemle Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert, Richard Kolinka et Corine Marienneau. Les tensions entre la seule membre féminine du quatuor et Jean-Louis Aubert sont principalement à l'origine de ces discordes au sein du groupe.
Ainsi, en 1999, Jean-Louis Aubert a déposé, seul, la marque Téléphone auprès de l'INPI, sans se concerter avec ses camarades. Néanmoins, si les trois hommes étaient partants pour une tournée de retrouvailles, l'article explique que Louis Bertignac, Jean-Louis Aubert et Richard Kolinka ont tenté d'écarter Corinne Marienneau en lui proposant un chèque de 200.000 euros pour un retour sans elle.
Ce midi, Louis Bertignac a réagi pour la première fois depuis la publication de l'article dans un entretien accordé à Anne-Elisabeth Lemoine pour "La Nouvelle Edition" sur Canal+. Le coach de "The Voice, la plus belle voix" juge que Corinne Marienneau n'est pas à l'origine de la non-reformation de Téléphone. "J'adore Corinne, il n'y a aucun problème là-dessus. Si on ne s'est pas reformé, c'est parce qu'il n'y a pas une envie assez profonde pour se reformer !" explique-t-il.
"Bien sûr qu'il y a eu des problèmes, il y a toujours des problèmes, pendant dix ans de Téléphone il y a toujours eu des petites engueulades entre Jean-Louis et Corinne, ça a toujours été comme ça. J'étais pris un peu entre deux feux parce que Corinne c'était ma meuf et Jean-Louis c'était mon meilleur pote" ajoute Louis Bertignac, qui dit "se foutre" des articles comme celui du Monde Magazine.
Quant à un possible retour de Téléphone, Louis Bertignac est plutôt pessimiste. "Je crois que c'est de plus en plus mal barré" avoue-t-il dans un éclat de rire. Néanmoins, bien qu'il n'imagine pas Téléphone sans Corinne Marienneau, le guitariste du quatuor confie qu'il a bien eu une tentative de se reformer sans la membre féminine du groupe, contre un chèque de 200.000 euros. "Ca a existé, oui. C'était une solution pour faire le groupe malgré les dissensions. Ca n'a pas été accepté et je trouve que c'est très bien" explique Louis Bertignac.