Luc Ferry est énervé. Invité de "Médias le magazine" aujourd'hui sur France 5, l'ancien ministre de l'Education nationale entre 2002 et 2004 s'est montré très agacé par certains aspects du portrait qui lui était consacré en début d'émission.
A la fin de ce dernier, lors du retour en plateau, il s'est ainsi plaint que le sujet diffusé revienne une nouvelle fois sur une déclaration faite sur le plateau du "Grand Journal de Canal+" le 30 mai 2011. Ce jour-là, en pleine affaire DSK, il avait notamment évoqué le cas d'un ministre français qui se serait fait "poisser dans une partouze à Marrakech avec des petits garçons". Cette sortie avait immédiatement créé une très vive polémique dans la sphère politico-médiatique. Rapidement, Luc Ferry avait tempéré son affirmation, précisant qu'il n'avait pas de preuves de ce qu'il avançait. "Quand on n'a pas de preuves, on ferme sa gueule" avait-il indiqué quelques temps après sur LCI, lorsqu'on lui demandait le nom du ministre mis en cause.
Luc Ferry n'a pas vraiment apprécié que "Médias le mag" rappelle cet épisode de sa carrière. "Vous n'allez pas me sortir ce truc pendant 20 ans. Ce que j'ai dit était vrai, donc arrêtez ! Faites vous-mêmes les investigations. Allez voir", a-t-il d'emblée réagi. Lorsque le présentateur de l'émission, Thomas Hugues, a interrogé le philosophe pour savoir si cette polémique n'avait pas malgré tout changé son rapport aux médias, Luc Ferry a répondu par la négative. "C'est absurde. Evidemment pas. Je ne regrette rien. Ce que j'ai dit était vrai et je ne retire pas une virgule" a-t-il expliqué, précisant qu'il citait ce fameux 30 mai 2011, un papier du "Figaro" sur ce sujet paru la veille.
Luc Ferry a ensuite continué sa charge. "Pitié, vous n'allez pas me refaire ça pendant quarante ans. A chaque fois que je vais dans une émission de télévision, on me ressort ça (...)". Et l'ancien ministre du gouvernement Raffarin de lâcher, un peu énervé : "Arrêtez ces conneries, putain ! Ça commence à bien faire". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.