Nicolas Bedos a fait de la provocation son fond de commerce. Discret depuis plusieurs semaines, l'écrivain et comédien français a fait son retour sur la scène médiatique hier, en étant l'invité de "Un soir à la Tour Eiffel", la nouvelle émission d'Alessandra Sublet sur France 2. A cette occasion, l'animatrice a présenté le nouveau livre de Nicolas Bedos, "Les sentiments déchirés", publié aux éditions Flammarion, à en croire la couverture affichée sur les écrans et brandie à plusieurs reprises par Alessandra Sublet.
"Personne n'en avait parlé donc ça a été plus ou moins édité dans le plus grand secret, on peut dire ça comme ça. Vous êtes quand même conscient, Nicolas, que ce livre va faire grand bruit ?" a entamé l'animatrice, l'air très sérieux. "Oui oui. Je suis comme un funambule par rapport à ce qui s'apprête à arriver. Je suis en haut d'une montagne et je m'apprête à sauter avec vous ce soir" a alors répondu Nicolas Bedos. Immédiatement, Alessandra Sublet s'est lancée dans une lecture d'extraits, pendant de longues minutes, relatant la relation de l'invité avec la compagne d'une personnalité politique de premier plan.
Petit à petit, l'identité des personnes dont parle Nicolas Bedos dans ce livre se dessine. Dans le public, le visage de certains spectateurs change en faisant le lien. "Bon, on ne va pas tourner autour du pot parce que, quand on lit le livre, il est évident qu'à un moment donné, on se dit que cet homme politique, c'est François Hollande, et que la femme dont vous parlez, c'est Valérie Trierweiler" a révélé Alessandra Sublet après cette lecture. "Tout à fait. Mais ce n'est pas que ça" s'est défendu Nicolas Bedos, avant de justifier sa démarche, quelques semaines après le livre de Valérie Trierweiler.
"J'ai toujours fait ça. Je n'avais pas le choix. Quand son livre est sorti, il y a quelques semaines, j'ai été extrêmement surpris qu'elle se positionne en victime d'un homme qu'elle n'aimait plus. Et j'avais envie de terminer, de boucler la boucle de la vérité" a-t-il expliqué, souhaitant corriger "une omission qu('il) trouvait trop violente" de la part de l'ex-Première dame dans "Merci pour ce moment". "J'avais besoin, à un moment donné, de dire ce qui s'est vraiment passé, quel personnage c'était et que cette espèce de jalouse paroxystique reposait sur finalement très peu de choses sur le point de vue sentimental" a-t-il ajouté.
"Désolé" de blesser François Hollande, au coeur des "trois souffrances" citées par Nicolas Bedos, l'écrivain a immédiatement créé un malaise sur le plateau d'Alessandra Sublet mais aussi sur les réseaux sociaux. Anonymes comme personnalités publiques se sont indignés des révélations du fils de Guy Bedos, démenties dans la minute par Valérie Trierweiler, contactée par Le Parisien. Parmi les réactions, notamment, celles de Christine Boutin, Vincent Glad, Pierre Lescure ou encore Willy Rovelli.
Si c'est un gros fake l'histoire Bedos/Trierweiler, j'imagine que le CSA ne va pas adorer, non ? pic.twitter.com/K239JNKlEU
- Vincent Glad (@vincentglad) 8 Octobre 2014
Si, vraiment, Trierweiller a démenti au Parisien toute liaison avec Nicolas Bedos, c'est donc qu'elle est aussi sotte que Christine Boutin.
- Pierre Lescure (@pierrelescure) 8 Octobre 2014
Moi aussi j'ai eu une relation avec Nicolas Bedos.
- Willy Rovelli (@Willy_Rovelli) 8 Octobre 2014
# Bedos :écoeurement jusqu'à vomir! décidément #PS n'ont comme nouvelles idées que des histoires de c...,de trahison, à dévoiler ! Décadence
- christine Boutinن (@christineboutin) 8 Octobre 2014
Outre decadence,la révélation #bedos de ce soir prouve 1 nelle fois qu'il n'y a plus aucune séparation entre vie publique et vie privée!
- christine Boutinن (@christineboutin) 8 Octobre 2014
Alors même que France TV Info affirmait dans la soirée ne pas pouvoir confirmer ou infirmer cette supposée relation, Nicolas Bedos et Alessandra Sublet ont révélé la supercherie en fin d'émission. "On va peut-être expliquer aux gens que c'est juste une grosse connerie quoi !" s'est amusée l'animatrice dans une séquence diffusée une fois le plateau vide. "Je me suis permis de te soumettre ce texte d'une fausse interview ce soir, que tu as divinement interprété, parce que c'était ma façon à moi de répondre à la peopolisation de la politique que certains nous imposent. Et la société subit de plus en plus un espèce de mélange de totale bouillabaisse entre le privé, le public, le glauque, l'intime..." s'est-il justifié, assurant n'avoir jamais écrit ce livre ni avoir eu une relation avec Valérie Trierweiler, "pour une raison très profonde, c'est que ce n'est pas du tout mon genre physiquement". Un démenti qui n'a pas convaincu Christine Boutin...
Si révélation #bedos est un fake, le pire est qu'il soit crédible ! A bons entendeurs , salut
- christine Boutinن (@christineboutin) 8 Octobre 2014