A peine 21 millions de dollars. C'est ce qu'a généré dans le monde le film "Diana" d'Olivier Hirschbiegel, biopic paru en octobre dernier et dans lequel Naomi Watts campait la princesse de Galles, disparue à Paris en 1997. Nommée aux Oscars pour "21 Grammes" en 2003, l'actrice britanno-australienne est l'un des rares aspects du film qui n'a pas été descendu par la critique l'an dernier, au moment de la sortie du film en salles.
Parmi les médias qui ont descendu le film en flammes l'an dernier, le Daily Mirror a affirmé que "même Bridget Jones voudrait traverser la rue pour éviter" la Diana campée par Naomi Watts, comparant le long métrage à un téléfilm d'une chaîne à faible audience. Le Times n'a pas non plus été convaincu. "Il y a certaines phrases que vous ne voulez jamais, jamais entendre Diana, Princesse de Galles, dire, comme : 'J'aime sentir ta main ici' et 'Oui, j'ai été une chienne folle'" a ainsi écrit le quotidien, vantant le jeu de Naomi Watts mais regrettant "un film atroce et intrusif."
Quelques mois plus tard, Naomi Watts est revenue sur le projet au cours d'une interview au magazine Harper's Bazaar. Et elle a reconnu que le film était loin d'être parfait, expliquant ce qui l'avait poussée à accepter de camper Diana. "J'ai été séduite par ce personnage fantastique. Diana a fait beaucoup de choses, qui ont eu des résultats positifs mais ausis négatifs. Elle avait plusieurs facettes", a-t-elle ainsi affirmé.
"Mais au final, il y a eu des problèmes avec le film, et il a pris une direction différente de celle que j'espérais. Quand on prend des risques, il y a de fortes chances qu'on échoue. Alors, s'il faut sombrer avec le navire, qu'il en soit ainsi", a-t-elle ajouté. L'an dernier, en lieu et place d'un naufrage pour qualifier le film, certaines critiques avaient évoqué "un accident de voiture cinématographique". "L'affreuse vérité est là : 16 ans après ce terrible jour en 1997, elle est décédée d'une autre mort affreuse", avait ajouté le Guardian.