Le labo W9 ? A l'occasion du deuxième numéro de "Qui veut être mon associé ?" avec Julien Courbet diffusé ce soir sur M6, Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe, était l'invité de 9h21 de Célyne Baÿt-Darcourt sur Franceinfo. L'occasion pour le patron de revenir notamment sur l'audience décevante du premier numéro sur l'ensemble du public (1,51 million de curieux, soit 7,8% du public et 16,8% des FRDA-50, selon Médiamétrie). Mais pour lui, au vu du succès sur les jeunes (29% sur les moins de 35 ans), les chiffres sont "très" satisfaisants. "Si ce n'étaient que des vieux, je serais au bord du suicide !", a-t-il même plaisanté.
Ainsi, le patron refuse toute déprogrammation. "On ne va pas s'arrêter comme ça dans l'émission. D'abord par respect pour les candidats d'une part et pour le jury d'autre part", justifie-t-il - une clémence à laquelle n'ont toutefois pas eu le droit certains programmes. Malgré tout, alors que plusieurs nouveautés ont peiné à s'imposer, Nicolas de Tavernost a profité de cet entretien pour évoquer une nouvelle stratégie où certains programmes seront testés... en dehors de M6. "De plus en plus, nous allons tester de nouvelles marques sur W9 et, une fois qu'elles seront un peu lancées, nous les mettrons sur M6", a-t-il affirmé.
Nicolas de Tavernost a également annoncé que "Prise au piège", la série avec Elodie Fontan et Manon Azem, ne devrait pas connaître de saison 2, après son faible bilan, préférant se concentrer sur "Ils étaient 10" ou encore "Un homme ordinaire", adaptée de l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Enfin, concernant "Une ambition intime" dont les audiences déçoivent en version people, le patron de M6 conserve sa confiance en Karine Le Marchand... avec toutefois une volonté. "Quand on fait de la politique, ça marche très bien. Quand on a fait des acteurs, ça a marché moins bien. Donc j'espère que Karine va refaire de la politique", a-t-il glissé.