Une séquence qui fait beaucoup parler… Léa Salamé et sa bande recevaient, samedi 9 novembre dans “Quelle époque !”, le président du Rassemblement National et député européen Jordan Bardella, l’humoriste Florent Peyre, les journalistes Maryse Burgot, Thomas Snegaroff et Gaspard G, ou encore la fille du chanteur Florent Pagny, Aël Pagny.
François Ruffin et Sarah Saldmann étaient aussi invités dans l’émission du service public pour la promotion du film “Au boulot !”. Léa Salamé a demandé à l’homme politique qui réalise ce documentaire : “Alors, après on va dire la vérité aux téléspectateurs, vous êtes un peu fâchés tous les deux... C’est quand même le personnage principal du film, le fil rouge du film, l'idée à l'origine, Sarah Saldmann, et puis tac, un quart d'heure avant la fin du film, elle disparaît. Pourquoi vous la cancelez ?”.
Le député Picardie Debout de la 1ère circonscription de la Somme a expliqué : “Vous savez que le 7 octobre, j'ai réagi avec clarté quand il y a eu les massacres qui ont été commis dans les kibboutz israéliens et j'ai dit à ce moment-là que c'était des actes terroristes commis par le Hamas, qu'une vie valait une vie, que les larmes d'une mère israélienne valaient les larmes d'une mère palestinienne”.
A la question “Pourquoi Sarah Saldmann a été virée du film ?”, François Ruffin a répondu : “Parce que je ne peux pas faire un film humaniste ici et ne pas l'être là-bas. Depuis un an, on n'a jamais entendu Sarah Saldmann avoir un mot d'empathie pour les enfants à Gaza. Est-ce qu'elle est capable ce soir d'avoir un mot d'empathie pour les enfants à Gaza, pour des hôpitaux détruits, des gens qui se font opérer sans anesthésie ?”.
Sur France 2, Léa Salamé a cherché à savoir : “Sarah Saldmann, je ne sais pas si vous avez un mot pour les enfants palestiniens, mais comment vous avez vécu le fait d'avoir été virée du film à cause de votre soutien indéfectible à Israël ?”. L’avocate au barreau de Paris a raconté : “Ah, je l'ai très mal vécu parce que je ne voyais pas le lien entre le film et le conflit israélo-palestinien. Je ne voyais pas vraiment le rapport !”.
L’animatrice du talk-show qui entend “prendre le pouls de la société” a lancé : “Vous avez quand même accepté ce soir de venir à côté de François Ruffin faire la promo ?”. Sarah Saldmann a confié : “Vous savez moi, je ne suis pas sectaire. C'est pas moi qui ai voulu disparaître du film. Moi quand il y a des gens qui pensent différemment de moi, je confronte les idées, je dis pas : “Non vous partez”... En tout cas, je l'accepte parce que je n'ai pas le choix. Après est-ce que je la comprends ? Moi, je ne fais pas de politique et je n'ai pas envie d'en faire. Donc ça me confère je crois une plus grande liberté”.
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La journaliste Maryse Burgot, présente également en plateau, a interrogé l’ancienne membre des Grandes Gueules sur RMC : “Et donc vous n'êtes pas capable de dire : “‘Les attentats du 7 octobre ont été terribles etc. et dans le même temps ce qui se passe à Gaza est aussi terrible ?’ Vous ne pouvez pas dire ça ?”. Sarah Saldmann a conclu : “Je peux dire que tout a commencé le 7 octobre et qu'Israël a été victime le 7 octobre, ça je peux vous le dire. Et que quand on est victime, on se défend et qu’Israël a le devoir de se défendre, oui, je peux vous le dire… Concernant les civils palestiniens et gazaouis, évidemment je peux déplorer ce qu’il se passe. C’est déplorable, ils n’y sont pour rien, ce sont des civils. Mais est-ce que c’était le sujet du film ?”.
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