Au lendemain du premier meeting de campagne d'Éric Zemmour, Pascal Praud revenait, ce matin sur CNews, sur l'événement politique et ses à-côtés. La première rencontre entre le candidat et ses militants a en effet été marquée par de multiples affrontements entre pro-Zemmour et une délégation de SOS Racisme mais aussi par diverses actions hostiles à l'égard des journalistes. Une équipe de "Quotidien" a d'ailleurs dû être mise à l'abri par le service d'ordre.
L'animateur de "L'heure des pros" a donc pris la parole pour "défendre la possibilité pour les journalistes d'être partout, défendre la possibilité pour nos amis de 'Quotidien' qui nous aiment tant d'être présents et que cela se passe bien". Alors qu'elle couvrait l'événement, celle-ci a été prise pour cible par une partie des militants d'Éric Zemmour scandant : "Tout le monde déteste 'Quotidien'".
"Je fais juste d'ailleurs une parenthèse sur 'Quotidien', a ensuite repris le journaliste régulièrement raillé par l'émission de TMC. J'ai entendu l'autre jour Yann Barthès reprocher qu'Éric Zemmour volait ses images dans le clip (Yann Barthès apparaît dans le clip de campagne d'Éric Zemmour, ndlr)... Il passe son temps à nous piquer les nôtres pour caricaturer notre émission donc j'ai trouvé cela quand même très étonnant. Il est même possible que ce soir, il reprenne des éléments de ce que nous aurons dit ce matin. Il passe son temps à nous voler, il n'a pas le droit, il n'a pas le droit", répète-t-il en référence aux différentes séquences du talk de Yann Barthès, telles que le "Morning glory". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.
Ce débat renvoie en effet à la question des droits d'utilisation des images à des fins politiques. Yann Barthès avait estimé, au soir de la diffusion du clip de campagne d'Éric Zemmour, à 100.000 euros le montant des droits d'utilisation des images issues de différents programmes d'information ou d'oeuvres cinématographiques. "100.000 euros, c'est s'ils avaient demandé les droits car maintenant, il va falloir rajouter les procès", avait-il lancé. À l'instar de "Quotidien", plusieurs médias, parmi lesquels France 24 et France Télévisions, ont demandé à Éric Zemmour de retirer leur logo de son clip de campagne.