Les photos avaient choqué Buckingham et les citoyens de sa Majesté ! En septembre, le magazine people français Closer créait une importante polémique au Royaume-Uni en publiant "en exclusivité mondiale" des clichés volés de Kate et William. Des photos de vacances en famille sur lesquelles Kate apparaissait topless. Un scandale dont la famille royale se serait bien passé surtout que, quelques jours plus tôt, Buckingham Palace avait déjà dû affronter des clichés du Prince Harry "cul-nu"...
En réaction, le couple s'était dit "triste et déçu" de voir leur intimité ainsi étalée. "Leurs altesses royales ont été extrêmement peinés d'apprendre qu'un magazine français et un photographe avaient violé leur intimité d'une manière aussi grotesque et injustifiable. L'incident nous rappelle les pires excès de la presse et des paparazzi durant la vie de Diana, princesse de Galles, et c'est encore plus douloureux pour le Duc et la Duchesse", indiquait un communiqué officiel du Palais St James. Très en colère, ils avaient alors assigné en référé Closer pour "atteinte à la vie privée". La justice avait alors interdit au magazine people de rééditer les photographies, que ce soit en format papier ou sur internet et avait exigé que les clichés soient remis à la famille royale.
Le bras de fer juridique continue désormais au pénal, puisque le couple princier a porté plainte pour "atteinte à la vie privée". Hier, Ernesto Mauri, le patron de Mondadori France, éditeur de Closer, a été mis en examen par le parquet de Nanterre. Les juges d'instruction veulent surtout savoir qui a pris les fameux clichés.
Le journal La Provence ainsi qu'un photographe ont également été mis en examen. Une semaine avant Closer, le quotidien régional avait diffusé des clichés montrant le prince William et la duchesse Kate, en maillot de bain, photographiés de loin sur la terrasse d'un domaine du Luberon. Les juges supputent que le photographe de La Provence a vendu une deuxième série de photos à Closer. Des "informations mensongères" s'est défendu le quotidien régional.