

L'auteur-compositeur Pierre Perret a rempoté son procès contre Le Nouvel Observateur. Il avait poursuivi l'hebdomadaire pour diffamation après la publication d'un article en janvier 2009.
Dans cet article intitulé "Perret et le pot aux roses", la journaliste revenait sur un ancien ouvrage de l'interprète du Zizi : « Adieu, monsieur Léautaud ». Il s'agit d'un livre « censé retranscrire ses conversations avec le célèbre » écrivain. Mais selon la journaliste, Pierre Perret ne l'aurait jamais rencontré, l'accusant même d'« imposteur ». Une accusation étayée par un témoignage à l'époque, celui de l'exécutrice testamentaire de l'écrivain. « La réplique (a contraint) le faussaire à plus de modération, qui (a donné par la suite) moult versions de sa relation avec l'écrivain » raconte Sophie Delassein.
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé aujourd'hui que la journaliste avait « manqué de prudence dans l'expression » en signant « un réquisitoire d'une singulière violence, insoucieux du contradictoire ». Sophie Delassein a été condamnée à une amende de 2..000 d'euros tandis que le directeur de la publication de l'époque, Denis Olivennes, devra lui s'acquitter de 1..000 euros d'amende. Par ailleurs, ils devront verser la somme de 10..000 euros de dommages et intérêts au chanteur.