Patrick Poivre d'Arvor est en colère et le fait savoir. Le journaliste publie une réaction amère sur son site web officiel, concernant sa condamnation contre TF1. En effet, l'ancienne vedette du 20h a été condamné hier par les prud'hommes de Boulogne-Billancourt à verser 400.000 euros à TF1 pour non-respect de sa clause de confidentialité signée lors de son départ de la chaîne en juillet 2008. TF1 avait attaqué le journaliste à la suite de récits publiés dans son livre "A demain ! En chemin vers ma liberté", dans lesquels il s'était répandu sur les conditions de son départ.
Dans ce communiqué, PPDA déclare : "Jusqu'au bout la vindicte de TF1 m'aura poursuivi et sans doute me poursuivra, avec acharnement." Il revient également sur son éviction de la première chaîne en affirmant : "Voilà trois ans et demi que TF1, dont l'image a été singulièrement écornée à la suite de cette éviction commandée, ne cesse d'alimenter les pires rumeurs ou calomnies sur moi. Trois ans et demi que cette chaine et ses satellites me boycottent dans toutes leurs émissions, accueillent mes détracteurs et éliminent systématiquement mon image ou mes propos jusque dans ses archives." L'animateur de l'émission "La traversée du miroir", qui devrait également retrouver une émission mensuelle sur France 3, se défend : "Je n'ai fait que raconter dans un livre, en septembre 2008, les circonstances qui m'ont conduit à cette exécution en place publique."
PPDA se montre très amer face à cette décision de justice et évoque la liberté d'expression : "En me réclamant aujourd'hui cette somme invraisemblable de 400.000 euros ( !), qui lui avait déjà été refusée dans deux autres enceintes judiciaires, TF1, qui pense ainsi me mettre à terre, prouve surtout sa faiblesse et un ressentiment qui s'apparente à une haine recuite. Cela ne la grandit pas. Bien entendu je fais appel car au-delà des montants extravagants, c'est de liberté d'expression qu'il s'agit."
Après l'affaire de plagiat concernant sa biographie d'Hemingway et sa condamnation pour atteinte a la vie privée en septembre dernier, PPDA fait décidément plus parler de lui pour ses démêlés judiciaires que pour ses projets télévisuels.