PPDA à l'amende. Lourde amende même. L'ex-star du 20 heures a été, selon Le Point, condamné par les prud'hommes de Boulogne Billancourt à verser 400.000 euros à son ex-employeur pour non-respect de sa clause de confidentialité rédigée lors de son départ du groupe en juillet 2008. Le journaliste a fait appel. TF1 avait attaqué Patrick Poivre d'Arvor suite à la parution du livre "À demain ! En chemin vers ma liberté" dans lequel il s'épanchait sur les conditions de son départ. Dans un premier temps, les prud'hommes ne parviennent pas à prendre une décision, "il a fallu faire appel à un juge départiteur, un magistrat professionnel, pour qu'une seconde formation rende finalement un jugement de condamnation" note Le Point.
Depuis son limogeage de la Une, PPDA s'est largement répandu, souvent amer, dans la presse. On l'a vu sur de nombreux plateaux, notamment celui de France 5, critiquer les audiences de Laurence Ferrari à la tête du 20 heures. Il avait notamment retranscrit les SMS adressés par l'ex-journaliste de Canal + le jour de son éviction. Des sorties médiatiques qui n'ont jamais été du goût du PDG de la Une, Nonce Paolini. Et pour cause : la clause de confidentialité signée entre les deux parties l'obligeait à rester discret sur les détails de son départ, négocié à 3,5 millions d'euros !
Ce n'est pas la première fois que TF1 obtient la condamnation de son ex-star du 20 Heures, il avait déjà été sanctionné symboliquement pour diffamation envers son ancien patron. "Je suis très content de participer au redressement de TF1 de cette manière (...) Ils n'arrêtent pas ! Il faut quand même être dans le domaine du raisonnable" avait fustigé PPDA en mai 2009 en apprenant la nouvelle procédure à son encontre. Depuis son départ de TF1, PPDA s'est refait une santé cathodique. Animateur sur France 5 de la très confidentielle "Traversée du miroir", il devrait revenir en décembre pour une nouvelle émission mensuelle sur France 3.