"Qui veut être mon associé ?" : Accusé de ne pas avoir donné de nouvelles après son passage sur M6, Tony Parker livre "sa version des faits"

Publié le 20 mars 2025 à 12:50

Par Olivier Cortinovis | Journaliste

Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans

Dénonçant des "raccourcis", l'ancien basketteur français s'était vu reprocher de ne pas avoir versé 200.000 euros à une candidate de "Qui veut être mon associé ?".

Bande-annonce "Qui veut être mon associé ?" 2024 © M6

Pour Tony Parker, la meilleure défense, c'est la contre-attaque. France Info a révélé début mars que l'ancien basketteur, membre du jury de la saison 4 de "Qui veut être mon associé ?" sur M6, n'a pas versé les 200.000 euros promis à une candidate pour prendre des parts dans sa start-up. "Il y a eu vraiment un gros problème de gestion des investissements de la part de l'équipe de Tony Parker", résumait cette entrepreneuse, laquelle avait appris son désistement par l'intermédiaire d'une tierce personne. Un droit de réponse avait été accordé au juré éphémère, et le fondateur d'Infinity Nine Group avait affirmé "avoir soutenu plusieurs candidats de l’émission", sans avancer de montant précis.

"C'est dommage que les journaux fassent des raccourcis"

Une dizaine de jours après la publication de cette enquête, le sportif a souhaité livrer "sa version des faits" au cours d’une interview accordée au "Progrès" ce mercredi 19 mars. "C’est dommage que les journaux fassent des raccourcis. Regardez l’épisode précis de l’émission. Déjà, la promesse était de 100.000 euros pour moi et 100.000 euros pour Marc Simoncini", a-t-il d'abord tenu à rectifier.

Il a ensuite expliqué que les promesses tenues restent liées à des vérifications ultérieures, qui peuvent aboutir au retrait d'un projet : "Quand vous faites cette émission, bien sûr qu’il y a des due diligence (audit, vérification...), mais il n’y a pas de garanties. Encore heureux ! On ne va pas faire un business en vingt minutes de présentation ! Et, si la due diligence ne passe pas, vous ne faites pas le deal".

Or, selon Tony Parker, les données avancées par la fondatrice de cette start-up n'étaient pas assez solides. "Je comprends qu’elle soit déçue, mais beaucoup de choses que cette dame a dites dans l’émission étaient floues. Partant de là, Marc et moi avons décidé de ne pas faire le deal", s'est-il justifié.

"C'est injuste que l'on essaie de taper sur des gens qui investissent en France"

Surpris des faits "sortis de leur contexte ou exagérés", l'ancien champion reconverti homme d'affaires ne comprend développe ensuite sa vision des choses. "On a préféré se concentrer sur le deal que je n’ai pas fait, qui était impossible à faire, plutôt que sur ceux que j’ai faits, et sur toutes les aventures que nous avons connues", dénonce-t-il. "C’est dommage et injuste que l’on essaie de taper sur les gens qui investissent en France, qui créent des emplois alors que j’aurais pu prendre mon argent et le faire aux États-Unis".

À l'époque, la direction générale des programmes de M6 se réjouissait d'avoir attrapé Tony Parker dans ses filets. "Il va apporter au programme son esprit entrepreneurial et une perspective internationale très utile", s'enthousiasmait auprès de l'AFP Jonathan Curiel. Selon le producteur Jérémy Henriet, cité par "20 minutes", Tony Parker avait été de "ceux qui ont le plus investi dans la saison 4" à hauteur de 1,6 million d'euros.

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