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"+2.000% d'abonnements comparé à une journée normale" : "Mangas.io", le "Netflix du manga" cartonne depuis son passage dans "Qui veut être mon associé ?" sur M6
Publié le 20 février 2025 à 16:49
Par Léa Stassinet | Journaliste
Venue du royaume d'"Intervilles" (Mont-de-Marsan), Léa Stassinet a été bercée par la "Nouvelle Star". Elle ne rate jamais les César ni l’Eurovision, synonymes de soirée pronostics entre amis. Passionnée de tennis et de politique, elle suit toutes les soirées électorales, sauf pendant Roland-Garros.
Les co-fondateurs de la première application française de lecture de mangas ont vu les abonnements à leur plateforme s'envoler après la diffusion de l'émission ce mercredi 19 février sur M6.
Les deux fondateurs de "Mangas.io" ont conclu un "deal" avec Anthony Bourbon et Éric Larchevêque dans "Qui veut être mon associé ?" sur M6 © M6
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Un raz-de-marée. Depuis leur passage hier soir dans l'émission de M6 "Qui veut être mon associé ?", Romain Régnier et Yun J. Inada, les deux fondateurs de l'application Mangas.io, ont vu le nombre d'abonnements et de visites exploser. Leur produit, surnommé "le Netflix du manga", est la première application de lecture de mangas à l’abonnement en France, qui offre un accès illimité à un large catalogue de titres en partenariat avec des éditeurs de renom (dont Kana, Ki-oon, Glénat, Delcourt, Crunchyroll, ou encore Panini).

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Le nombre de visiteurs de la plateforme multiplié par 12 !

Depuis la diffusion de l'épisode, leur site a vu son nombre de visites exploser : 140.000, soit 12 fois plus de visites que d'habitude sur la même période. Le nombre d’abonnements à Mangas.io depuis ce mercredi soir a lui aussi dépassé les attentes des fondateurs : + 2.000% comparé à une journée normale. "Avec notre passage en deuxième partie de soirée, on ne savait pas trop à quoi s’attendre… mais on a quand même été surpris ! Le site a été pris d’assaut et il a même été down pendant 2 minutes durant la soirée !", a confié à Puremédias Romain Régnier, CEO et cofondateur de Mangas.io. Du côté de leurs réseaux sociaux, l'engouement est le même : leurs posts consacrés à l'émission ont été vus 80.000 fois hier soir et l'équipe a comptabilisé +5.440% d’activité sur les profils de la marque (vues + clics sur la bio + stories à la une...). 

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Leur présentation a fait mouche devant les investisseurs, à qui ils demandaient 250.000 euros en échange de 5% du capital de leur entreprise. C'est Anthony Bourbon qui s'est montré le plus emballé par le projet. "Quand je vois quelqu’un, je sais immédiatement si c'est un héros ou un zéro. Et vous, clairement, vous êtes des héros du manga", leur a lancé ce passionné de bd japonaises. Et pourtant, ce n'est pas sur lui que les deux cofondateurs de cette application lancée en juillet 2022 avaient misé.

"C'est une histoire marrante", raconte à Puremédias Yun J. Inada. "Quand on faisait la préparation de notre passage, la production nous avait dit : 'On pense qu'Éric Larchevêque va adorer parce qu'il est fan de mangas'. Du coup, on était resté là-dessus, et comme on le voit dans l'émission, on arrive et il nous dit 'Je n'ai jamais lu de manga' (rires). Et en fait, surprise, ça s'est fait avec Anthony Bourbon, qui était beaucoup plus lecteur". 

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"Ils ont coupé la proposition de Jean Michel Karam"

Mais les négociations n'ont pas été de tout repos. Après leur speech, Romain Régnier et Yun J. Inada ont en effet eu deux propositions des investisseurs nommés ci-dessus. Après un temps de réflexion, les fondateurs de Mangas.io reviennent et font une contre-proposition en demandant à Anthony Bourbon, à Éric Larchevêque mais aussi à Jean Michel Karam de s'associer tous les trois. Un passage que Yun J. Inada a tenu à expliquer auprès de Puremédias : "En fait, ils ont coupé au montage la proposition de Jean Michel Karam. Au début, il dit qu'il abandonne mais quand les deux autres se sont positionnés il a dit : 'Finalement je m'y mets aussi'. Donc, en fait, on avait trois offres similaires mais ça n'apparaît pas dans l'émission. C'est pour ça qu'on revient en disant : 'On vous demande à tous les trois'. Ça n'apparaît pas très logique pour les téléspectateurs mais en sachant qu'il y avait trois offres, ça nous paraissait logique de vouloir proposer aux trois d'être dessus. C'était un pari qui se faisait". Si cette idée n'a pas été retenue, le duo a finalement conclu le "deal" avec Anthony Bourbon et Éric Larchevêque, néophyte mais qui ne voulait "pas passer à côté d’un truc énorme". Une séquence que Puremédias vous propose de visionner en tête d'article.

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Les discussions toujours en cours avec Anthony Bourbon

Depuis le tournage, en octobre 2024, que s'est-il passé ? Anthony Bourbon s'est-il investi auprès d'eux comme promis dans l'émission ? "Quand vous avez les deals en plateau, après, il y a toute une phase vérifications. Parce que dans l'émission, on pourrait raconter n'importe quoi donc après, ils ont leur structure d'investissement qui analyse toutes les données. Et ensuite, si tout est ok, et si nous, on est toujours ok, là c'est topé. Aujourd'hui, on est toujours dans la phase de discussions", explique le directeur des contenus de la plateforme à Puremédias, qui confie néanmoins que l'entrepreneur "s'est déjà mouillé puisqu'il nous a proposé de faire un live sur Instagram jeudi soir". "On est très content de les (Anthony Bourbon et Éric Larchevêque, ndlr) avoir à bord ou en tout cas, presque à bord", conclut Yun J. Inada.

Pour Mangas.io, les affaires marchent tellement bien que les fondateurs ont décidé d'ouvrir leur capital au grand public. À partir de ce jeudi 20 février, "nous ouvrons la possibilité pour toutes celles et ceux qui souhaitent investir et devenir actionnaire dans notre entreprise de se pré-inscrire, sans engagement", explique Bruno Raffaelli, le directeur financier de l'app manga numéro 1 en France. À midi ce jeudi, la start-up avait déjà recueilli plus d'1,2 million d’euros d’intentions d’investissement, en seulement 12 heures, selon les chiffres communiqués à Puremédias par Mangas.io. "Notre phase de pré-inscription est en train d’exploser les compteurs. On a dépassé en 12 heures le palier qu’on s’était fixé sur les 2 premières semaines", se réjouit Yun J. Inada.

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