De "smicard" à "technicien". Invité ce matin sur Europe 1 dans "Village Médias", Stéphane Bern est venu présenter sa nouvelle émission "La Fabuleuse histoire du restaurant", qui sera diffusée ce soir sur France 2. Au cours de l'entretien, Philippe Vandel a évoqué les propos tenus sur RTL ce week-end par l'animateur de la chaîne publique : "Tout le monde s'en met plein les poches, mais moi, je suis payé comme le smicard de l'émission", avait lancé Stéphane Bern dans "On refait la télé".
"C'était assez vrai. Vous savez, on vous demande d'être sur le plateau, et puis, vous êtes payé comme un technicien", a lâché le présentateur, avant d'être coupé par Philippe Vandel : "Ben dis donc, ne dites pas ça ! 'Gala', ils ont dit 11.000 euros par prime", a rappelé le journaliste. Stéphane Bern a immédiatement démenti qu'il touchait une telle somme, sans pour autant dévoiler son véritable cachet : "Vous savez en France, on ne communique pas son salaire". "Mais ne me dîtes pas que vous êtes moins bien payé qu'un technicien. Ce n'est pas vrai", a tranché Philippe Vandel.
L'animateur de France 2 a toutefois assuré qu'il était moins payé qu'"un réalisateur", mais qu'il ne "se plaignait pas de (son) sort" pour autant. "Je fais les choses par plaisir. Je trouve que là, entre 'Secrets d'histoire', 'La Fabuleuse histoire du restaurant' et bientôt, une émission avec Lorant Deutsch qui va s'appeler 'Laissez-vous guider', je crois que j'ai trouvé à élargir la palette de mes activités. Donc, je suis très heureux de mon sort", a-t-il poursuivi, avant de confier : "Il y a très peu de chaînes comme France 2 et le service public qui peuvent offrir de tels choix d'émissions de qualité. Donc, il faut arrêter de toujours taper sur le service public."
En tant que "chargé de mission pour le recensement du patrimoine en péril", Stéphane Bern avait également poussé un coup de gueule sur RTL contre certains membres du ministère de la Culture, qui "l'empêchent de travailler". "Je parlais de gens qui pantouflent, qui sont là, qui ont un très beau titre ronflant. Les conseillers. Quelques hauts fonctionnaires. Il y en avait deux que je visais. Eh bien, ça s'est débloqué depuis mon coup de gueule", a précisé le présentateur. puremedias.com vous propose de visionner la séquence de 4'45.