Stéphane Bern revendique son statut d'animateur proche du public. Très apprécié des téléspectateurs, et notamment des femmes, l'animateur de France 2 et de RTL a accordé un entretien à nos confrères de TV Magazine. L'occasion pour lui d'évoquer les changements apportés par le petit écran. "La télé modifie forcément une vie. On devient connu. Mais elle ne m'a ni changé ni rendu fou. Je me suis adapté. Les gens m'ont vu grandir. Je reviens de loin !", déclare-t-il, assurant avoir "conservé des rapports simples avec les Français".
Mais si Stéphane Bern se dit proche du public, il juge que ce n'est pas le cas pour tous ses camarades. "Les femmes apprécient cette proximité. Or, les animateurs télé sont devenus une caste et ne savent plus comment vivent les Français. On peut continuer à être soi-même sans se vautrer dans l'arrogance, comme certains qui animent une émission culturelle que personne ne regarde, mais qui ne veulent pas être déchus en se mettant au service du public", lâche l'animateur de "Secrets d'histoire".
Stéphane Bern y va aussi de son petit avis sur les médias qui ont selon lui "basculé vers plus de facilité et de vulgarité". "Ce qui m'amuse, ce sont ces animateurs de télé-réalité dont on fait du jour au lendemain des vedettes", poursuit-il. "Eux changent. Mais des amis comme Cyril Hanouna ou Nikos Aliagas sont restés disponibles et adorables. Ils ont une éducation, des principes et n'ont pas choisi de faire ce métier pour être simplement célèbres", analyse Stéphane Bern.
L'animateur du service public évoque aussi au cours de cet entretien le changement de direction à venir chez France Télévisions, avec l'arrivée le 22 août de Delphine Ernotte à la place de Rémy Pflimlin. "L'arrivée de Mme Ernotte n'a pas d'incidence sur les animateurs et, comme je ne suis pas producteur, je n'ai rien à vendre. Je fais mon travail. Quand elle voudra me rencontrer, je serai évidemment à sa disposition", assure celui qui prépare, avec Franck Ferrand, une série intitulée "La boutique", "à mi-chemin entre 'House of Cards' et 'Game of Thrones'". "L'action se déroule dans une monarchie plus ou moins fictive et on raconte ce qui se passe dans les coulisses du pouvoir", confie-t-il.