

Il y a quelques jours, Stéphane Courbit annonçait un accord d'envergure avec la milliardaire française Liliane Bettencourt. Ce contrat prévoyait le versement de 144 millions d'euros par l'héritière de L'Oréal en échange de 20% du groupe Lov de l'ancien patron d'Endemol France. Cette holding coiffe le groupe de production Banijay, l'opérateur de paris en ligne Betclic et Direct Energie, concurrent d'EDF.
L'annonce de la signature de l'accord a entraîné une reprise des hostilités au sein de la famille Bettencourt où, depuis de longues années, Françoise Meyers-Bettencourt accuse certains proches de sa mère de l'influencer. La fille de l'héritière a alors saisi le juge des tutelles afin de mener une enquête sur les conditions d'exécution du mandat du gestionnaire des biens de Liliane Bettencourt, Pascal Wilhem, par ailleurs avocat de la riche héritière. Or, ce dernier s'est avéré être également l'avocat de Stéphane Courbit. De surcroît, consultés par le juge des tutelles, des experts médicaux ont conseillé à la justice de placer Liliane Bettencourt sous curatelle renforcée.
Face à cette polémique, Stéphane Courbit a décidé de renoncer à l'accord, indiquent plusieurs journaux ce matin, confirmant ainsi une information du site lepoint.fr. L'homme d'affaires a ainsi envoyé un courier à Liliane Bettencourt pour lui proposer d'annuler son investissement. « Je suis devenu une boule de billard dans une partie qui me dépasse », avait expliqué il y a quelques jours Stéphane Courbit au Figaro, précisant être « lassé par ce ramdam et se sentant étranger à la querelle entre la mère et la fille ».