Forte journée de mobilisation. Ce jeudi, de nombreux Français se sont rendus dans les rues des grandes villes de l'hexagone pour manifester contre la réforme des retraites portée par la Première ministre Elisabeth Borne, qui a utilisé l'article 49.3 de la constitution pour faire passer la loi sans le vote des députés. Les chaînes d'information ont mis en place très tôt un dispositif exceptionnel pour couvrir ces rassemblements en France.
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Et selon les images des chaînes d'information, beaucoup de citoyens ont décidé ce jeudi de faire grève et de se rendre dans la rue. Selon la CGT, il y aurait 800.000 manifestants à Paris, le plus grand nombre depuis le début du mouvement social. En plein coeur de l'après-midi, des reporters de BFMTV ont fait part à l'antenne d'une montée de la tension sur place entre des casseurs et les forces de l'ordre. Des violences, en marge du cortège parisien, ont éclaté et il y aurait plusieurs centaines de "Black Blocs", selon la chaîne du groupe Altice.
Ainsi, François Gapihan, présentateur de BFMTV, a expliqué à l'antenne les raisons pour lesquelles les téléspectateurs ne voyaient pas l'identité des reporters qui commentent la mobilisation sur place. A l'écran, seul un petit bandeau sur lequel est inscrit "Journaliste BFMTV" est présent. "Voilà pour notre reporter. Pour être transparent avec les téléspectateurs, actuellement, les reporters, on ne les cite pas. On les montre encore moins. On ne les localise pas à l'antenne", a déclaré le journaliste présent en studio.
"C'est dire le climat totalement anormal d'ailleurs de tension qui règne. Au point que les journalistes actuellement ne peuvent que très difficilement faire leur travail. Ça vaut pour BFMTV comme pour les journalistes des autres médias", a ajouté François Gapihan. puremedias.com vous propose de visionner la séquence de BFMTV.