Personne ne le fera taire. Ce lundi, Tex a droit à son "Portrait" dans "Libération". Le quotidien revient logiquement sur l'éviction de l'humoriste de la présentation des "Z'Amours" sur France 2, après une blague douteuse racontée sur C8 fin novembre 2017. Et pour lui, la polémique suscitée par sa plaisanterie a un coupable tout désigné : le mouvement "Balance ton porc", du nom de ce hashtag lancé durant la même période sur les réseaux sociaux pour inciter à la libération de la parole des femmes. Un mouvement que Tex voue aux gémonies et à propos duquel il ne mâche pas ses mots.
L'ex-animateur de France 2 estime ainsi que "Balance ton porc" sonne "la fin de notre liberté". Il enchaîne ensuite : "Balancer, ça veut dire trahir. On ne balance pas. A l'école, ceux qui balançaient, on les chopait dans un coin et on leur pétait la gueule", assure-t-il. Dans les colonnes de "Libération", Tex se fait le défenseur d'un schéma de couple à l'ancienne. "Je préfère nos vieux schémas qui étaient un peu simples", confie-t-il, avant de citer le cas des jeunes couples reçus dans l'émission de France 2 et particulièrement des "mecs dominés". "Ils font la vaisselle et quand leurs femmes rentrent du travail, elles disent que c'est mal fait", se prend-il à regretter.
Dans un autre domaine, professionnel cette fois, Tex estime que "Balance ton porc" est un des facteurs de la "déprime au travail" ; un mouvement qui participerait d'un phénomène de terreur à grande échelle. "On nous vend la peur du loup, de l'étranger, du terroriste et même du voisin. Pourquoi BFMTV tourne en boucle dans tous les troquets du coin ? Moi, je préférerais regarder les canassons courir", poursuit-il, tenant un discours un peu décousu.
L'animateur assure enfin servir "une autre génération" lorsqu'on lui reproche la gauloiserie de ses blagues. "Faut avoir honte de faire rire les gens de 65 ans ? (...) Moi, j'ai pas honte, je les ai servis pendant des années. C'est à eux que je manque", assure-t-il.