Tristane Banon n'en finit plus de faire parler d'elle. Après avoir publié un livre intitulé "Le bal des hypocrites" sur l'affaire DSK et avoir égratigné Anne Sinclair dans une récente interview au magazine "Be", l'Express annonce aujourd'hui sur son site internet qu'elle sera prochainement chroniqueuse sur la chaîne Paris Première. Nous sommes en mesure de confirmer cette annonce.
Celle qui avait défrayé la chronique en accusant l'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle, rejoindra en effet l'équipe de "Ca balance à Paris" - l'émission présentée par Eric Naulleau - le 17 décembre prochain. Selon nos informations, elle vient d'effectuer un essai qui s'est révélé concluant et participera à l'émission culturelle de la chaîne. Elle intègrera une équipe de chroniqueurs déjà composée d'Arnaud Viviant, Jean-François Kervéan, Leila Kadour et Thierry Chèze, afin de commenter l'actualité médiatique et culturelle.
Cette surprenante annonce intervient alors qu'elle avait récemment exprimé son souhait de se battre pour la cause des femmes. Elle avait ainsi publié une lettre ouverte dans le magazine "Be" pour inciter les femmes agressées à porter plainte. Tristane Banon expliquait : "Si j'avais porté plainte dans les temps, DSK serait au tribunal". Tristane Banon usera-t-elle de cette nouvelle exposition pour s'exprimer sur ces sujets ?
Dans son dernier ouvrage, la romancière-journaliste y raconte comment elle a vécu l'affaire DSK et pour quelles raisons elle a choisi de porter plainte contre l'ex-patron du FMI. "Le bal des hypocrites", publié au Diable Vauvert, contient 126 pages. "C'était il y a huit ans et le cochon m'a volé m'a vie" écrit-elle. Tristane Banon ne donne en revanche aucun détail sur la présumée tentative de viol qui aurait eu lieu en 2003, elle se concentre sur le tourbillon médiatique qui a suivi l'arrestation de DSK. Elle écrit par exemple avoir eu de nombreuses propositions financières des médias américains pour aller raconter son histoire. François Hollande, qui aurait été dans la confession de son agression, est aussi attaqué. Sans jamais être cité.
"Il a perdu son coeur avec ses kilos" se contente-t-elle d'écrire. "De même qu'il était question dans 'J'ai oublié de la tuer', le premier roman de Tristane Banon, d'une figure maternelle trop souvent absente, cet ouvrage s'annonce plutôt comme un règlement de comptes" expliquait récemment Le Nouvel Observateur. Un règlement de compte contre le système qui, selon elle, a toujours tenté de protéger Dominique Strauss-Kahn. D'ailleurs, l'ouvrage est entouré d'un bandeau rouge reprenant l'article 22-27 du Code Pénal : "Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende". L'éditeur présente le livre comme "une magnifique écriture de femme blessée, une sincérité totale pour ce bouleversant J'accuse."