Une "violence inouïe" : Gilles Lellouche "étonné" par les critiques contre "Astérix et Obélix : L'empire du milieu"

Il n'avait pas vu venir les critiques. L'acteur Gilles Lellouche s'est confié au "Figaro" sur sa dernière apparition dans "Je verrai toujours vos visages" en salle depuis mercredi. Au détour d'une question, il s'est épanché sur les critiques qu'a reçu la comédie "Astérix et Obélix : L'empire du milieu" avant même son lancement en début d'année. Aux côtés de Guillaume Canet qui a repris les traits d'Astérix, Gilles Lellouche y endossait la tenue d'Obélix autrefois portée par Gérard Depardieu.

"Je ne regrette absolument pas (d'avoir fait "Astérix et Obélix : L'empire du milieu"). La véhémence des gens sur le film m'a beaucoup étonné. Tous les films sont attaquables et j'entends les raisons pour lesquelles le film ne plaît pas. Mais les attaques personnelles sur un film familial, qui n'a rien d'un brûlot, qui n'a pas d'autre prétention que divertir le plus grand nombre, je ne les comprends pas. La violence de l'accueil qu'il a reçu m'a semblé inouïe. C'est un peu le drame de l'époque", a déploré l'interprète d'Obélix dans son interview.

Avant même sa sortie officielle dans les salles obscures, la presse a démoli le film de Guillaume Canet. "Le pire du milieu" titrait "Libération", "Pourquoi la potion magique fait pschitt" ajoutait "Le Parisien", "il est pas frais son poisson" taclait "Marianne", "envie de Canet" assénait "Ecran Large"... Pourtant, à sa sortie, le film a trouvé son public et profité des vacances scolaires. Entre le 1er février et le 29 mars, 4.573.153 entrées ont été vendues rien que dans l'Hexagone. Selon Boxoffice Mojo, la production française a généré 43 millions de dollars au total.

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Avec un budget de 65 millions d'euros environ, le film devait cependant écouler au moins 6 millions d'entrées pour entrer dans ses frais. C'est donc un objectif manqué. Guillaume Canet échoue lui aussi près du but. Comme l'avait révélé "L'informé", l'acteur et réalisateur aurait pu toucher un million d'euros brut de bonus si le long-métrage avait atteint les 7 millions de ventes.