Vanessa Burggraf sort de son silence. Très critiquée depuis qu'elle a succédé à Léa Salamé en septembre dernier dans "On n'est pas couché", la journaliste était hier l'invitée de Yann Barthès dans "Quotidien". L'occasion pour elle de dresser le bilan de ses six premiers mois aux côtés de Laurent Ruquier et d'en dire un peu plus sur son avenir.
"Il était temps que je parle" explique d'abord Vanessa Burggraf à Yann Barthès qui lui demande de revenir sur les raisons de son long silence médiatique. "J'avais besoin de m'installer, de prendre le temps" poursuit-elle, expliquant qu'elle s'en "est pris plein la gueule" comme "tous les chroniqueurs qui passent par cette émission". "À un moment donné, je me suis dit que j'en avais marre que les autres parlent à ma place" glisse-t-elle ensuite.
À la question de savoir si elle a "mal vécu" les critiques formulées à son encontre, la journaliste répond que "le terme est un peu fort" mais qu'elle a conscience que "les critiques sont là". "Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans la presse, c'est violent" argue-t-elle, avant d'expliquer avoir "enlevé Twitter de (son) téléphone portable". "Je ne veux même plus en entendre parler !" déclare-t-elle, expliquant qu'"au début, c'est addictif, vous tapez votre nom et vous voyez le déferlement d'horreurs...".
Si elle confie "aller beaucoup mieux" depuis qu'elle a arrêté de consulter les réseaux sociaux, Vanessa Burggraf s'enthousiasme de vivre une "aventure vraiment passionnante" dans le talk-show de Laurent Ruquier, estimant avoir "une chance énorme" d'être au coeur de la campagne présidentielle. "Le plus dur, c'est que je viens de l'info dure. Et la frontière est très ténue entre l'info et le divertissement" confie-t-elle ensuite, expliquant que "de temps en temps, vous montez au créneau et vous vous faîtes tarter".
Concernant son avenir, que certains disent menacé, la journaliste assure ne "pas se poser la question", expliquant que Catherine Barma et Laurent Ruquier lui ont "renouvelé (leur) confiance" mais précisant néanmoins que "ce qui est vrai aujourd'hui ne le sera pas forcément demain". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.