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Yann Moix dans "On n'est pas couché" : L'interview a pu être "perçue comme complaisante" selon le CSA
Publié le 19 novembre 2019 à 11:02
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait été saisi après le passage de l'écrivain dans l'émission présentée par Laurent Ruquier sur France 2.
Yann Moix s'était rendu le 31 août 2019 sur la plateau d'"On n'est pas couché" sur France 2. © France 2
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Le CSA rend sa décision. Le 31 août dernier, pour sa première de la saison, "On n'est pas couché" a reçu en invité un ancien chroniqueur de l'émission de France 2, Yann Moix. Il était alors convié à l'occasion de la sortie de son dernier livre, "Orléans", dans lequel il évoque les sévices qu'il aurait subis durant son enfance. Sa version des faits avait été contestée dans les médias, avant son passage dans le programme du samedi soir, par son père et son frère cadet, qui n'était pas cité dans le livre mais qui accusait l'écrivain d'avoir été au contraire son bourreau durant son enfance.

"Aucun propos susceptible de contrevenir à la réglementation n'a été relevé"

A la suite du passage de Yann Moix dans "On n'est pas couché", plusieurs internautes ont jugé trop complaisante l'interview menée par Laurent Ruquier et ses deux chroniqueurs du soir, Adèle Van Reeth et Franz-Olivier Giesbert. De son côté, Alexandre Moix, le frère de l'ancien chroniqueur de l'émission de France 2, a réclamé un droit de réponse dans l'émission. Deux semaines après le passage de l'auteur, le présentateur d'"On n'est pas couché" avait lu à l'antenne le droit de réponse d'Alexandre Moix.

Pour sa part, le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait été saisi par des téléspectateurs qui avaient estimé que l'émission de France 2 n'avait pas assez porté la contradiction à Yann Moix lorsqu'il "s'est longuement exprimé". "En l'espèce, aucun propos susceptible de contrevenir à la réglementation n'a été relevé. Le CSA a néanmoins considéré que cette séquence avait pu être perçue comme complaisante à l'égard de l'invité, en raison de ses anciennes activités dans cette émission", a déclaré le gendarme de l'audiovisuel dans une décision, ajoutant qu'il en avait "fait part au groupe France Télévisions".

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