Elle ne sera plus présente à la rentrée, comme vous le révélait puremedias.com hier, mais Audrey Pulvar ne compte pas s'effacer jusqu'à la fin de la saison d'"On n'est pas couché". Ce samedi, Laurent Ruquier recevait Bernard-Henri Lévy, venu parler de son documentaire "Le Serment de Tobrouk" sur la guerre de Libye. Et après un premier clash en début de saison, le philosophe et Audrey Pulvar se sont une nouvelle fois accrochés.
La polémiste a principalement reproché à Bernard-Henri Lévy un traitement manichéen du conflit et son omniprésence dans le documentaire. "On ne voit que vous. Vous masquez le peuple libyen dans ce film et, notamment, ce qui est dommage, c'est qu'on sent très bien que ce film est là pour convaincre les sceptiques que vous avez vraiment fait ce que vous avez fait" explique la journaliste. Des accusations démenties immédiatement par le philosophe.
"Sur le sens du film, non seulement, vous occupez beaucoup l'image et quand vous interviewez Hillary Clinton, Susan Rice, Nicolas Sarkozy, Ehud Barak, c'est pour qu'ils nous parlent de ce que vous avez fait, et à quel point vous avez été décisif, et à quel point votre action a été formidable... Donc c'est ça le problème, on en sort jamais. Vous êtes là du début à la fin, dans chaque plan" poursuit la journaliste.
"On a des plans magnifiques sur votre poitrine, sur votre bronzage, sur votre chevelure et quand on a des interviews, c'est 'Bernard-Henri Lévy était là'" ironise-t-elle même. Et alors que le philosophe tente de défendre son oeuvre, Audrey Pulvar plaisante même sur sa situation professionnelle après la nomination de son compagnon Arnaud Montebourg au Ministère du redressement productif. "Vous n'avez pas l'intention d'entrer au gouvernement ? Histoire que je puisse travailler après..." lance Audrey Pulvar, sans réponse de son interlocuteur.