Une interview qui devrait faire réagir. C'est à l'occasion de la sortie de son livre "Au commencement était l'écoute", à paraître le 15 novembre, que Sibyle Veil est interrogée, aujourd'hui, dans le journal dominical, lancé le mois dernier.
Au cours de cet entretien, les journalistes de "La Tribune Dimanche", Rémi Jacob et Soazig Quéméner, ont cherché à savoir : "Vous écrivez que plusieurs moments vous ont inspiré ce plaidoyer pour l'écoute. Et notamment une séquence de Touche pas à mon poste diffusée en janvier dernier...".
La PDG de Radio France a alors répondu à propos du talk-show phare de Cyril Hanouna : "Il ne vous échappera pas que l'on partage assez peu de choses sur le fond. Mais plutôt qu'un débat d'arguments, je me suis retrouvée avec ma photo et ma rémunération affichées, comme dans les mises à prix des westerns."
Sibyle Veil a aussitôt poursuivi sur le présentateur de "Touche pas à mon poste" : "Quand l'animateur [Cyril Hanouna] désigne une personne en disant "Je la réafficherai à chaque fois que Radio France parlera de moi", on est au coeur de la société du défouloir, où l'on légitime et intimide l'autre. Aucun dialogue n'est plus possible."
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Dans la même interview, celle qui préside le comité de direction regroupant le comité exécutif, le comité de direction Radio et Musique et le comité de direction s'est bien évidemment exprimée sur le sketch polémique de Guillaume Meurice sur France Inter. "Je ne vais pas revenir sur ces propos, que j'ai sanctionnés. Depuis dix jours, on ne parle que de ça, au détriment des 99,99% d'autres choses que l'on fait sur nos antennes, notamment la couverture fine du conflit au Proche-Orient", a-t-elle déclaré.