Jean-Christophe Lagarde en colère. Cette semaine, le député UDI est en Une du "Point" avec un titre peu flatteur : "Ces élus qui ont vendu leur âme". Et l'hebdomadaire de lister : "Communautarisme, pacte avec les voyous et les islamistes...". Dans le dossier, les journalistes du "Point" s'appuient notamment sur le travail d'Eve Szeftel, journaliste de l'AFP qui vient de signer un livre intitulé "Le Maire et les barbares". Dans ce dernier, elle dénonce les méthodes selon elle employées par Jean-Christophe Lagarde pour asseoir son pouvoir dans sa circonscription de la Seine-Saint-Denis. Mis en cause, l'élu s'est exprimé dans le dossier du "Point" sous la forme d'une interview.
Via un communiqué relayé sur son compte Twitter aujourd'hui, Jean-Christophe Lagarde a néanmoins fait part de son indignation après la sortie en kiosques du "Point". "Je ne peux trouver les mots pour dire ma colère contre la Une aussi calomnieuse que grotesque du 'Point', en contradiction avec le combat de toute ma vie politique et personnelle", a-t-il écrit sur le réseau social. Et le parlementaire d'ajouter : "J'ai chargé mon avocat d'engager des poursuites judiciaires pour rétablir mon honneur et la vérité". Dans son communiqué, Jean-Christophe Lagarde a par ailleurs dénoncé des accusations "infondées" et "insensées, ainsi qu'une "manipulation (...) calomnieuse" intervenant "à un mois des municipales".
Mise à jour (13/02/2020 14h30) : Dans une interview accordée au "Parisien", l'avocat de Jean-Christophe Lagarde annonce avoir déposé plainte : "Une procédure en diffamation est engagée contre le Point et contre la journaliste pour des propos tenus dans le magazine, eu égard à leur gravité hors norme."