Benjamin Castaldi n'est pas amateur de langue de bois. L'animateur de "Nouvelle Star" l'a encore prouvé hier dans "Le Grand 8" de D8, répondant sans détour aux questions de Roselyne Bachelot sur le plus grand regret de sa carrière télé ou sur les pires choses qu'il ait vues lors de ses huit saisons à la tête de "Secret Story". Et il n'avait pas non plus tourné autour du pot lors de son interview à puremedias.com afin d'annoncer son retour sur D8.
Evoquant la politique de sa nouvelle chaîne d'aller chercher des visages connus pour séduire les téléspectateurs, il avait évoqué la vision de son ancienne maison, M6, qui préfère faire confiance à des experts comme Cristina Cordula, Stéphane Plaza ou Philippe Etchebest plutôt qu'à des animateurs. "Je pense qu'une chaîne de télévision, contrairement à ce que pensent certains, c'est des figures. Quand on voit la descente aux enfers de M6, ça prouve bien qu'ils se sont complètement mis le doigt dans l'oeil. Une chaîne ne peut pas reposer que sur des formats. Si on n'a pas de figure, les formats se cassent la figure... Je pense que c'est une erreur. Il faut arrêter de dire des conneries ! C'est une énorme connerie ! Tout ça parce qu'ils ont peur que l'animateur leur vole la vedette. Il faut être complètement teubé pour penser ça", avait-il expliqué.
Invité ce vendredi de la Médiasphère de Julien Arnaud sur LCI, Frédéric de Vincelles, nouveau directeur des programmes de M6, a été invité à répondre à cette sortie de Benjamin Castaldi, et n'a pas franchement fait preuve du même franc-parler que lui. "Je ne vais pas lui répondre en verlan parce que je le maîtrise peut-être un peu moins bien que lui, mais je trouve ça de mon point de vue tout à fait juste et pertinent d'avoir des experts quand on a besoin d'expertise ! Avoir Cristina Cordula qui parle de stylisme, je trouve ça plus pertinent que de demander à Stéphane Rotenberg de le faire. En revanche, quand on veut faire un jeu d'aventures, on fait appel à Stéphane Rotenberg qui à la fois connaît bien l'aventure, est extrêmement pédagogue et saura bien expliquer les règles de ce jeu", a-t-il expliqué.
Interrogé par Julien Arnaud sur la raison qui aurait pu pousser Benjamin Castaldi à "se lâcher" de la sorte, Frédéric de Vincelles a préféré minimiser. "Je ne pense pas qu'il se lâche, c'est sans doute une petite phrase qui est reprise hors contexte", a-t-il simplement taclé. Le contexte, et l'interview complète de Benjamin Castaldi, sont à découvrir ici.