
M6 n'a pas tardé à réagir. À la suite de la condamnation à un an de prison avec sursis pour violences conjugales de son présentateur vedette, la chaîne a pris ses distances avec Stéphane Plaza. Si ce dernier a fait appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris rendue ce mardi 18 février 2025, son employeur annonçait quelques heures plus tard à l'AFP "la déprogrammation à compter de ce jour des émissions dans lesquelles l'animateur était présent". Et de préciser : "dans l'attente des éventuelles suites juridiques". Ce mercredi 19 février, la Six a précisé dans un communiqué de dernière minute sa nouvelle grille pour cette semaine et celle qui suit.
Elle a modifié la programmation des deux dimanches à venir. Ainsi, le 23 février et le 2 mars, les téléspectateurs ne retrouveront plus deux formats habituellement diffusés l’un après l’autre, et incarnés par le célèbre agent immobilier. En effet, ce jour-là, les fidèles de M6 ont traditionnellement rendez-vous avec "Recherche appartement ou maison", entre 13h55 et 16h, puis "Maison à vendre", entre 16h et 17h10, avant le magazine d’actualité "66 Minutes", présenté par Kareen Guiock Thuram. Ces émissions immobilières seront remplacées par "Un jour, un doc week-end", qui proposera des reportages traitant de sujets au cœur des préoccupations des Français. Après la série "Scènes de ménage", quatre numéros s’enchaîneront, à 13h30, 14h30, 15h20 et 16h20, avant un "66 Minutes" inédit.
À noter que ce programme sera le même le dimanche 9 mars. La grille de la semaine 12 (où se trouve le dimanche 16 mars) n’a pas encore été dévoilée. Pour rappel, Stéphane Plaza travaillait avec M6 depuis 2006, année où la chaîne met à l’antenne "Recherche appartement ou maison", émission dans laquelle des experts en immobilier accompagnent des familles dans la recherche du logement de leurs rêves. "Maison à vendre" a ensuite suivi l’année suivante. L’homme de télévision de 54 ans faisait l’objet, depuis 2024, de deux plaintes pour violences conjugales déposées par deux anciennes compagnes à la suite de témoignages recueillis par "Mediapart". Des faits que le prévenu, en pleurs à l’énoncé du jugement, avait toujours réfutés.