Une interview très instructive à lire aujourd'hui dans "Le Parisien". C'est dans ce quotidien que Philippe Caverivière s'exprime, alors qu'il se lance dans le défi de la scène, avec la première édition de "L'humour à la plage", un festival à voir prochainement sur TF1.
Au cours de cet entretien, le journaliste médias Kevin Boucher a demandé : "Peut-on vraiment dire ce qu'on veut quand on voit le licenciement de Guillaume Meurice de France Inter ?". Pour répondre à cette question, l'humoriste a déclaré : "On se doit de le faire. Dans son cas, je pense qu'il y avait un mauvais timing de vanne. Cinq mois plus tard, elle aurait été prise différemment. Et une autre maladresse a été de la refaire par provocation. Maintenant, j'aurais aimé qu'il reste et continue à s'exprimer, comme tout le reste de la bande de Charline Vanhoenacker".
Sur le signal qu'envoie le fait d'être "viré pour une blague", Philippe Caverivière a expliqué : "C'est très dommage. Les gens ont besoin de cette liberté d'expression. Tout le monde doit pouvoir parler. C'est un buffet géant où l'on va picorer l'humour que l'on aime bien, de Guillaume Meurice à Gaspard Proust. C'est comme la presse. Il faut que tout soit à disposition. Donc une personne qui est drôle et qui se tait, c'est toujours dommage".
Dans l'article du "Parisien", celui que les téléspectateurs retrouvent chaque semaine aux côtés de Léa Salamé dans "Quelle époque" a fait savoir sur le talk-show : "Nous allons essayer de faire un peu moins de redites avec mes chroniques de RTL, même s'il y a forcément des passages obligés. Je suis très heureux avec cette équipe : Léa Salamé est une fantastique capitaine, j'admire Christophe Dechavanne, Paul de Saint Sernin a beaucoup de talent, d'humilité et de bienveillance...".
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Enfin, Philippe Caverivière est revenu sur l'arrêt de son émission "Bande organisée" avec Alex Vizorek, diffusée le dimanche après-midi sur France 2. Il précise : "Les late shows n'ont jamais marché en France. Et nous nous sommes dit : "On y va quand même" ! Il nous fallait un exorciste, pas un programmateur ! Mais nous nous sommes beaucoup amusés. Alex, c'est une vraie rencontre avec un homme que j'admire. Nous travaillons à des projets ensemble".