"Je ne savais pas". Gilles Bouleau a retrouvé, ce samedi soir sur France 2, Léa Salamé, avec qui il a présenté le débat de l'entre-deux-tours de la présidentielle. Le présentateur du "20 Heures" de TF1 était l'invité de "On est en direct" pour raconter ses dix ans passés à la tête du premier JT de France dans la tour de Boulogne-Billancourt.
Là où Patrick Poivre d'Arvor officiait avant lui (1987-2008). "Est-ce que vous êtes aussi coureur que PPDA ?", l'a ainsi interrogé Laurent Ruquier. "J'entends un double sens", a d'abord ironisé Gilles Bouleau, avant de reprendre son sérieux. "Non, non, pas du tout." "Cette affaire embarrasse TF1 en ce moment ?", a tenté d'en savoir davantage le présentateur des "Grosses têtes".
"Je ne crois pas. Non, non parce que petit un, je pense que c'était il y a très longtemps, petit deux, je pense que les protagonistes de l'époque ne sont plus là. Et troisièmement, à titre personnel - j'étais là au début (Gilles Bouleau est arrivé à TF1 en 1986, ndlr) puis je suis revenu en 2011 - je crois qu'il y a plein de gens qui étaient dans la rédaction, comme moi, qui ne savaient pas. Je ne savais pas, je n'ai aucune raison de mentir ou de cacher, je n'ai ni animosité ni protection à apporter à PPDA. Je ne savais pas". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
L'ancienne star du "20 Heures" a fait l'objet, jeudi dernier, d'un numéro de "Complément d'enquête". Intitulée "La chute d'un intouchable", l'émission, dont la qualité a été saluée par un record d'audience, a dressé le portrait de l'ancien salarié de TF1, accusé de violences sexuelles par plusieurs femmes. 17 plaintes ont été déposées à ce jour contre lui dont 8 pour viol. En retour, Patrick Poivre d'Arvor a déposé plainte pour "dénonciation calomnieuse" contre 16 femmes, quelques heures avant la diffusion du magazine présenté par Tristan Waleckx.
La plainte du journaliste n'a pas laissé de marbre Pascale Clark. Dans une lettre adressée aux 16 femmes et publiée par la RTBF, l'incarnation de "Revu" sur France 5, a poussé un coup de gueule ce samedi : "Ça s'est passé cette semaine, entre la réélection d'un président et les combats détruisant l'Ukraine : une plainte pour " dénonciation calomnieuse " déposée par une ancienne star de l'info de TF1 dont on aurait pu penser qu'elle gagnerait à se faire discrète enfin".
La voix historique de "En aparté" de conclure : "Cette semaine, il a fait fort, Poivre d'Arvor, second dépôt de plainte pour " dénonciation calomnieuse ", la première n'avait rien donné. Il a fait fort et là réside peut-être sa faiblesse : 16 femmes visées, vous, ça fait beaucoup d'un coup pour prétendre à une épidémie de mythomanie".