Une certaine réticence à parler aux grands médias. Ce matin, dans la matinale de France Inter, Léa Salamé a reçu le rappeur et acteur Sofiane Zermani, qui est actuellement au théâtre du Châtelet, à Paris, pour jouer dans la pièce de théâtre "Gatsby le magnifique". L'entretien avait été enregistré au préalable car la journaliste n'était pas présente ce jeudi dans le studio de France Inter. Positive au Covid-19, Léa Salamé est à l'isolement et cède sa place de présentatrice ce soir à Nathalie Saint-Cricq dans "Elysée 2022 : Face à France Télévisions" sur France 2.
"Il y a trois ans, vous disiez dans 'Les Inrocks' : 'Je ne fais pas France Inter ou BFMTV parce qu'ils veulent juste un rebeu qui sait aligner plus de trois syllabes. Le bougnoule de service, ce n'est pas moi. J'ai très peur de la récupération politique'. Et pourtant, vous êtes là, ce matin", a lancé Léa Salamé. "Ouais, je sais. Je suis un peu contradictoire comme mec", a répondu celui que l'on surnomme aussi Fianso. Et de poursuivre : "Cette expression de bougnoule de service, certains me le faisaient penser. Je ne citerai pas de noms".
Il a expliqué avoir "joué le contrepied en arrivant aux médias dès le début". "Il y a une imagerie très violente dans mes clips. Je montrais des choses que les autres ne montraient pas. Je prononçais des mots que les autres ne prononçaient pas. Finalement, quand j'arrivais en interview, j'avais une élocution correcte. Un vocabulaire plus ou moins fourni. C'était tout de suite étonnant pour les personnes qui étaient en face de moi", a confié Sofiane Zermani, qui avait l'impression de faire face "à la théorie du chien qui parle" : "On voit un chien parler, ça nous étonne ! J'avais un peu cette impression au début". "D'être une bête de foire", a ajouté Léa Salamé. "Un peu, un peu... Mais c'est vite passé !", a assuré le rappeur. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.