Bruno Guillon, un ventriloque ? C'est du moins ce qu'a l'air de penser Tex, son prédécesseur à la tête des "Z'amours", jeu diffusé chaque matin sur France 2. Interrogé par des lectrices de "Télé-Loisirs" sur ses souvenirs de l'émission, l'animateur a évoqué sa liberté d'expression. "Je savais que je pouvais déconner et improviser des blagues. J'avais une grande liberté dans cette émission, liberté qu'on retire de plus en plus aux animateurs. On leur demande d'avoir de moins en moins de personnalité, de mettre une oreillette et d'avoir un prompteur. Ce que j'ai toujours refusé en dix-sept ans !", a expliqué Tex. Et ce dernier d'attaquer Bruno Guillon : "Je sais, par exemple, que mon successeur a une oreillette : on a tué sa liberté d'expression et il a dit oui...".
Questionné sur les plaintes que France 2 a dit avoir reçu de la part du public féminin au sujet de la manière d'animer de Tex, l'animateur a balayé cet argument. "C'est totalement faux ! J'aimerais bien qu'on me montre une seule de ces plaintes, d'ailleurs. En ce qui concerne mon style d'animation et d'humour, j'ai changé énormément de blagues durant mes derniers mois à l'antenne, comme cela m'avait été recommandé", a-t-il révélé. Tex a ajouté qu'on lui avait notamment demandé d'imiter "moins d'accents". "J'ai exécuté", a-t-il raconté.
Revenant sur sa brutale éviction de France 2 après une blague sur C8, Tex a raconté avoir "très mal" vécu ce départ, parlant d'un "véritable tsunami". "Quelle incroyable injustice de se retrouver viré, comme ça, pour une blague. Je trouve que c'est déplacé, inconvenant et impoli... les mots manquent", a-t-il commenté, évoquant un "abus de pouvoir" et regrettant que "personne en interne" n'ait réagi à sa "mésaventure". Rappelons toutefois que Nagui et Patrick Sébastien avaient publiquement critiqué la décision de leur direction.
Tex a enfin estimé qu'on l'avait "condamné au premier degré". "Il est évident qu'au premier degré, personne n'a le droit de dire cette phrase. Mais quand on fait de l'humour, c'est complètement différent", a-t-il souligné.