"Centaines d'assaillants", "caillasses", "voitures détruites", "tirs entendus", ce sont quelques uns des mots alarmants écrits sur Twitter en fin de matinée par le journaliste Hugo Clément. La star de l'émission de TMC - en partance pour Kombini - a créé l'affolement par un message qui pouvait laisser entendre que le pire était arrivé au président de la République, actuellement en visite au Burkina Faso.
"Le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina vient d'être attaqué. Selon un témoin direct, des centaines d'assaillants avec des caillasses. Voitures détruites. Les membres de la déleg (sic) réfugiés dans l'université. Tirs entendus. On ne sait pas où est Macron", a écrit Hugo Clément depuis Paris où il se trouve actuellement.
Ce message inquiétant a immédiatement enflammé la toile alors que la visite d'Emmanuel Macron au Burkina Faso se déroule dans un climat tendu après qu'une attaque à la grenade ayant visé des militaires français a fait trois blessés civils lundi dans un quartier Nord de Ouagadougou, capitale du Burkina.
Alors que ce premier message - désormais supprimé - était massivement retweeté, Hugo Clément a tenté de rectifier le tir quelques minutes plus tard. Le journaliste de "Quotidien" a ainsi publié un deuxième message moins alarmant sur le sort du président de la République. "Attention il s'agit bien du convoi qui accompagne le président, celui de la délégation, pas du convoi du président lui-même. La nuance est importante", a-t-il ainsi écrit dans un tweet lui aussi supprimé depuis.
Quelques instants plus tard, il a finalement présenté ses excuses pour son premier message. "La formulation de mon tweet était maladroite. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Il y a bien eu un caillassage du convoi mais la phrase 'on ne sait pas où est Macron' était alarmiste et n'avait aucun caractère informatif", a-t-il écrit.
Par la voix de son porte-parole, Bruno Roger-Petit, l'Elysée a tenu à démentir officiellement les informations révélées dans le premier message d'Hugo Clément. "Lors du déplacement de ce jour, à Ouagadougou, un véhicule de la délégation a fait l'objet d'un jet de pierres. Mais ni centaines d'assaillants, ni voitures détruites", a écrit l'ancien journaliste. Et d'ajouter : "Lorsque s'est produit cet incident, le président Emmanuel Macron s'entretenait avec son homologue, le Président Kaboré".