Malaise. La semaine dernière, Thierry Ardisson avait convié le jour de l'anniversaire de l'attentat de "Charlie Hebdo" dans "Salut les Terriens" sur C8, Farid Benyettou, l'ex-mentor des assaillants du journal satirique, les frères Kouachi. La séquence, dans laquelle l'homme s'est repenti et déclaré "Charlie", a provoqué de vives réactions des élus politiques dénonçant "une atteinte à la dignité humaine" à celles de personnalités comme Patrick Pelloux ou même, Laurent Baffie, chroniqueur de l'émission du samedi soir.
Hier soir, alors que Tom Villa dévoilait dans sa chronique les différents tweets des téléspectateurs par rapport à la venue de Farid Benyettou la semaine précédente, le fidèle humoriste de Thierry Ardisson a tenu à réagir sur sa réaction sur Twitter. "Ce qui m'a beaucoup choqué, c'est qu'avec ce genre de témoignages, tu viens, tu t'assoies, tu racontes. Le mec a fait comme les hommes politiques. Il a fait un tour de table pour nous serrer la main à tous. Moi qui ai beaucoup de réparties d'habitude, je n'ai pas eu le réflexe de lui dire : 'Parle d'abord, peut-être que je te serrai la main après'", s'est expliqué Laurent Baffie, ajoutant qu'il était "conscient avec ce tweet de se prendre des seaux de merde."
"Laurent, tu fais les tweets que tu veux. Tout le monde peut faire les tweets qu'il veut. Villa aussi, Guillon aussi. Moi, je pense que les gens sont assez adultes pour qu'on leur montre des gens et qu'il se fasse leur idée eux-mêmes", a répondu Thierry Ardisson. Le trublion de "Salut les Terriens" lui a alors demandé "pourquoi l'inviter le jour pile de l'anniversaire, ce n'était pas cool pour les familles des victimes". "Un autre truc que je voulais te demander, pourquoi tu ne lui as pas demandé à qui allait le fric des ventes de bouquins ? Aux familles des victimes ou à lui ? Tu as mal fait ton métier, je te mets un blâme", a conclu à ce sujet le comique. puremedias.com vous propose de revoir la séquence de l'émission d'hier, qui a été suivie par 1,06 million de téléspectateurs, soit 5,3% du public.