Les tweetclash, ces accrochages sur Twitter, sont devenus très populaires avec la montée en puissance du site de micro-blogging. Il est loin le temps où seuls Jean-Jacques Bourdin et Marc-Olivier Fogiel se livraient à un combat en 140 caractères. Depuis, bon nombre de personnalités, derrière leur smartphone ou leur ordinateur, ont attaqué une autre célébrité, à l'instar de Mathieu Kassovitz.
Après avoir voulu "enc**** le cinéma français", l'acteur-réalisateur s'était disputé avec Nicolas Bedos sur le réseau social, évoquant un tweet "raciste" de la part du second. Quelques jours plus tard, c'était au tour d'un journaliste de Libération de s'en prendre à Audrey Pulvar, évoquant les questions de "connivence" avec les personnalités politiques après l'interview d'Harlem Désir par la journaliste. Les humoristes ne sont pas tendres non plus. Didier Porte et Sophia Aram se sont accrochés le mois dernier après une chronique jugée "corporate" où la jeune femme s'en prenait à Stéphane Guillon. Mais cette fois, c'est dans le monde du journalisme sportif que le tweetclash a explosé.
Après l'officialisation du départ de Laurent Blanc du poste de sélectionneur de l'équipe de France, Pierre Ménès s'est emparé de son compte Twitter pour poster "Hommage à TF1 qui a annoncé dès jeudi soir que Blanc voulair rester. L'info au top :D".
Un message vite repris et retweeté par les abonnés du chroniqueur de Canal+ et qui vise une personne en particulier : Denis Brogniart, à l'origine de ces rumeurs. L'animateur de "Koh-Lanta" n'est pas resté silencieux. "Ah mon cher @PierreMenes toujours prompt à donner des leçons ! J'espère que ça te fait au moins du bien. #critiquefacile" réplique-t-il.
"Mon cher @PierreMenes Blanc voulait rester, même Barthez confirme mais à ses conditions trop éloignées de celles de Le Graet" poste également Denis Brogniart pour se justifier. Une explication qui ne convient pas à son interlocuteur... "Ouais ouais ouais il voulait rester. Ca fait juste 6 mois que j'annonce qu'il ne restera pas avec Le Graet" le reprend alors Pierre Ménès, sans réponse de Denis Brogniart.