Les ennuis judiciaires s'accumulent pour Sébastien Cauet . Selon une information dévoilée par le Figaro et confirmée par le parquet de Paris, deux nouvelles plaintes pour des faits de viols et d'agressions sexuelles ont été déposées contre l'animateur de NRJ.
Une première plainte d'une femme pour deux viols avait été déposée le 18 novembre dernier. Le présentateur est donc désormais visé par trois plaintes. L'enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), a indiqué le parquet, alors que l'une des plaignantes était mineure au moment des faits dénoncés. Après cette première plainte, le parquet de Bourg-en-Bresse avait annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire pour "viols", et "viols sur mineure de plus de 15 ans".
"Je me doutais que je n'étais pas la seule victime, parce que j'ai reçu des témoignages sur Twitter, une quinzaine, une vingtaine", a confié Julie, la première plaignante au micro de RTL . Selon le récit de la jeune femme, l'ancien DJ de 51 ans lui aurait imposé une fellation en 2014, alors qu'elle n'était âgée que de 15 ans.
Le 13 octobre dernier, Julie, qui était alors dissimulée sous un pseudonyme, avait publié sur le réseau social X (ancien Twitter) des captures d'écran d'un échange de messages avec l'animateur, qui lui aurait alors fait des propositions à caractère sexuel, alors qu'elle était mineure au moment des faits. Sa publication a été suivie par d'autres témoignages décrivant d'autres messages à caractère sexuel, mais aussi comportements "humiliants" de la part d'un "forceur et misogyne". Une autre femme, qui assure avoir travaillé à l'accueil à NRJ, accuse Cauet de "harcelèment" et pense avoir été licenciée après avoir refusé ses avances.
Retiré provisoirement de l'antenne de NRJ, Sébastien Cauet avait de son côté déposé une plainte mercredi 15 novembre pour "harcèlement moral commis par l'utilisation d'un service de communication au public en ligne" au commissariat de Boulogne-Billancourt.
"Au vu des témoignages que j'ai pu recevoir, elles ont tellement eu peur de lui et de son entourage, parce que moi j'ai subi des intimidations", a poursuivi Julie pour RTL. "Et là, c'est la satisfaction de me dire que ces filles-là se sentiront libérées."