La guerre des télé-crochets va battre son plein dans les prochaines semaines. D8 devrait ainsi lancer sa "Nouvelle Star" avant la fin du mois, avec Cyril Hanouna à l'animation et Maurane, André Manoukian, Sinclair et Olivier Bas à la table des juges. De son côté, TF1 va envoyer la saison 2 de "The Voice, la plus belle voix" avec les mêmes coachs en début d'année. NRJ 12, elle, va faire renaître la "Star Academy" début décembre. Celle-ci sera présentée par Matthieu Delormeau et Tonya Kinzinger tandis que Charlotte Valandrey a été nommée directrice du château.
L'occasion pour Alexia Laroche-Joubert, ancienne productrice et directrice emblématique du programme sur TF1 durant cinq saisons non-consécutives, de réagir à ce lancement. Interrogée par nos confrères de Télé 2 Semaines, elle assure que "La Star Ac' reste une belle marque". "Et chez NRJ 12, le recyclage, c'est leur spécialité. C'est malin de l'avoir relancée. Le dispositif sera plus léger que sur TF1, les équipes de production vont devoir faire preuve d'inventivité, notamment pour faire venir les artistes" précise-t-elle.
Quant à l'affrontement avec "Nouvelle Star" et, outre mesure, "The Voice, la plus belle voix", Alexia Laroche-Joubert juge qu'"ils ne jouent pas dans la même catégorie". "Mais c'est la première fois que la Nouvelle Star et la Star Ac' vont s'affronter. Ca va être plus dur. Les deux chaînes sont dans un esprit de conquête" explique la productrice, qui confie par la même occasion avoir un projet de télé-crochet. "Mais moi, je préfère innover..." lâche celle qui est à l'origine de "Dilemme" et des "Ch'tis", tous deux accusés d'avoir copié respectivement "Secret Story" et "Les Anges de la télé-réalité".
Ce week-end déjà, Alexia Laroche-Joubert confiait à TV Mag être "assez curieuse" de découvrir cette "Star Academy" nouvelle formule. "Je n'avais pas produit la huitième saison, sur TF1, et j'avais été affectée par les changements opérés. Là, sur NRJ 12, j'ai l'impression que c'est une autre histoire qui commence" expliquait-elle. Quant au choix de Charlotte Valandrey en tant que directrice, il la laissait dubitative. "Il faut une certaine légitimité pour occuper ce poste, mais je pense que son humanité et sa combativité vont contrebalancer" lâchait la productrice.