Quatrième et dernière partie de notre grande interview vidéo d'Arthur. A l'occasion du lancement d'une nouvelle formule de "Stars sous hypnose" vendredi soir sur la Une, l'animateur s'est confié auprès de puremedias.com sur l'avenir de ses nombreuses autres émissions sur TF1, ainsi que sur les nombreux projets d'émissions de sa société, Satisfaction - The Television Agency.
Dans cette ultime partie, il évoque notamment la concurrence des plateformes comme Netflix et Amazon Prime Video. "J'ai très vite pris conscience de l'arrivée des plateformes et de la menace que ça allait représenter pour notre industrie. Pas en tant que producteur parce que nous, ça nous fait des guichets supplémentaires. Mais pour le métier de base de diffuseur à la télévision, on sent que ça plane. Les budgets sont différents, la réactivité est différente", a-t-il commenté. "J'ai l'impression qu'il y a une espèce d'omerta dans les médias. Personne n'est conscient que Netflix et Amazon sont en train d'arriver à la vitesse du son ! On parle de 5 millions d'abonnés aujourd'hui (pour Netflix, ndlr). Dans deux ans, ils seront 10 !", a-t-il ajouté.
Et Arthur de poursuivre : "Moi, je ne suis pas content quand je fais une émission et que je me fais taper (du côté des audiences, ndlr). Avant, je me faisais taper parce que le mec en face avait fait un truc génial. Là, je me fais taper parce que mon public n'est plus là", a-t-il raconté. "Il y a des soirs où on sent... J'avais un prime un samedi soir, la semaine où ils (Netflix, ndlr) ont lancé 'Bird Box' (un film apocalyptique avec Sandra Bullock, ndlr). On a vu : il manquait 1,5 million de mômes !", souligne Arthur. Selon lui, la seule manière d'attirer le public jeune à la télévision est de créer l'évènement. "Il faut aller chercher des choses. Ca peut être le Palmashow, un grand revival comme celui de 'Qui veut gagner des millions ?'. Ca peut être les zombies et tout ce que j'aime faire", estime-t-il.
Interrogé ensuite sur Oüi FM, Arthur a confirmé des discussions autour de sa mise en vente. "Aujourd'hui, nous avons été approchés par différents groupes qui nous ont demandé si nous étions à vendre. J'ai considéré que c'était peut-être le moment de me poser la question de vendre. Aujourd'hui la station n'est pas vendue, il n'y a pas de process engagé, mais nous discutons effectivement", a-t-il affirmé.
"La radio a beaucoup progressé en audience. Elle est saine aujourd'hui mais malheureusement, je n'ai pas été beaucoup aidé par le CSA qui ne m'a pas donné beaucoup de fréquences. Je pense qu'aujourd'hui, j'ai besoin de céder cette radio à un groupe qui pourra la développer mieux que moi parce que développer les fréquences est un vrai job. Cette radio mérite de continuer longtemps et d'ailleurs, si je décide de m'en séparer, ça sera auprès de quelqu'un qui sera un professionnel de la radio", a conclu Arthur à ce sujet.
"Entretien avec Arthur / Netflix, OÜI FM : L'interview bonus"
Caméra : Isabelle Marie Saint Germain
Montage : Florian Guadalupe
Interview : Benjamin Meffre
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