L'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM) a dévoilé ce matin sa dernière enquête One 2015-2016, qui révèle les audiences imprimées de la presse, hors numérique. L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 35.187 individus représentatifs de la population française de 15 ans et plus, sur la période du 1 juillet 2015 au 30 juin 2016.
En tête des quotidiens nationaux payants, "L'Equipe" affiche un total de 2,34 millions de lecteurs selon l'étude One 2015-2016. Le journal sportif enregistre tout de même une baisse de 19.000 journaux consultés par rapport à la dernière vague, même avec l'Euro de football cet été qui a certainement porté ses ventes. A l'inverse, "Le Monde", qui se faufile à la deuxième place, présente un bilan stable par rapport à l'étude One 2015, avec 5.000 lecteurs de plus, soit en tout 2,31 millions de fidèles.
"Le Parisien/Aujourd'hui en France" est le quotidien national qui accuse la plus grosse perte, avec une fuite de 159.000 lecteurs. Retombant à une audience de 2,22 millions, il redescend à la troisième place et compte beaucoup sur sa nouvelle formule pour se relancer. Suit après "Le Figaro" à 1,59 million, soit une hausse de 65.000 lecteurs par rapport à l'enquête précédente.
En queue de peloton, "Libération" poursuit sa descente, avec un total de 923.000 journaux consultés, d'après l'étude de l'ACPM. Racheté par Patrick Drahi, le quotidien chute de 56.000 lecteurs sur une vague. En revanche, "Les Echos" grappille quelques lecteurs supplémentaires (+6.000) atteignant 566.000 individus de 15 ans et plus. Avec 474.000 lecteurs, "La Croix" est en léger recul (- 2.000 personnes) alors que "L'Humanité" reste le quotidien le plus faible avec 363.000 fidèles, soit une perte de 36.000 fidèles.
Dans la bataille des quotidiens nationaux gratuits, "20 minutes" remporte le duel contre "Direct Matin", depuis l'arrêt de "Metronews". En effet, le premier gagne 18.000 lecteurs par rapport à l'étude One 2015 et grimpe à un public de 3,76 millions de personnes. De son côté, "Direct Matin" enregistre une importante perte de son lectorat (-185.000), à 2,38 millions d'individus.