Après Ben Bernanke (le président de la FED) en 2009, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook en 2010, et les Protestataires en 2011, c'est Barack Obama qui a été désigné aujourd'hui "person of the year" par Time Magazine. Il a été préféré à d'autres personnalités comme le président égyptien Mohammed Morsi, Bill et Hillary Clinton, Tim Cook, le patron d'Apple, Marissa Mayer, la patronne de Yahoo! ou les étudiants activistes pakistanais.
Tout juste réélu à la Maison-Blanche, le choix de Barack Obama peut paraître extrêmement consensuel d'autant plus que le Président des Etats-Unis avait déjà été désigné homme de l'année en 2008 après sa première élection. Mais, malgré la crise économique qui a fait tomber la plupart des dirigeants occidentaux et un bilan mitigé, Obama a tout de même réussi à sauver son fauteuil. L'élection de celui qui a décroché le prix Nobel de la paix en 2009 a été qualifiée d'évènement le plus commenté de l'histoire des réseaux sociaux.
Time Magazine confirme là-encore sa tradition de plébisciter chacun des présidents américains, en général l'année de leur élection. Ainsi, Bill Clinton, George Bush père et fils, Ronald Reagan, Richard Nixon, John F. Kennedy, Dwight Eisenhower, Harry Truman ou Franklin Delano Roosevelt font tous partie de la liste des personnalités félicitées par Time Magazine. Seuls deux Français ont obtenu ce titre : le Général de Gaulle en 1958 lors de la mise en place de la Ve république et Pierre Laval en 1931 alors qu'il était Premier Ministre (soit avant qu'il devienne la principale figure de la collaboration).
Début décembre, la version américaine de GQ avait livré son palmarès toujours très attendu des 25 personnalités "les moins influentes de 2012". Et c'est Mitt Romney, adversaire malheureux d'Obama, qui était arrivé en première position. "Quelqu'un a-t-il été inspiré par Romney ? Quelqu'un a-t-il voté pour Romney de manière enthousiaste ? Bien sûr que non", justifiait, acide, le journal.