Benoît Poelvoorde cash. Dans le cadre de la promotion de son prochain film, "Le Grand Bain" de Gilles Lellouche en salles le 24 octobre, le comédien de 54 ans s'est confié au quotidien belge "La Meuse". Au cours de cet entretien, il a notamment annoncé qu'il prendrait sa retraite cinématographique "tôt". "Je ne suis pas fatigué du métier, mais j'aimerais faire autre chose, même si je ne sais pas encore bien quoi. Le problème, c'est que je ne cesse de rencontrer des gens bien qui ont des choses à dire, et moi, j'aime les gens qui ont des choses à dire ! Même si ce sont des conneries", a-t-il expliqué.
Benoît Poelvoorde a ensuite évoqué sa carrière au cinéma. "Je n'ai jamais regretté de choix artistique. Jamais...", a-t-il d'abord déclaré. Avant de préciser : "Enfin, si, une fois : Astérix. Mais c'était entièrement de ma faute. Je l'ai fait par vanité, ce film ! Et je me le suis pris dans la figure. C'était un tournage très long. J'ai été chiant avec mes proches pendant et après... Ma femme m'avait conseillé de ne pas le tourner, elle avait raison", a-t-il commenté.
Dans "Astérix aux Jeux Olympiques", Benoît Poelvoorde incarnait Brutus, le fils de Jules César, incarné dans par Alain Delon. Sorti en 2008, le film de Thomas Langmann et Frédéric Forestier était le plus cher du cinéma français à l'époque. Il affichait un cast cinq étoiles composé notamment de Clovis Cornillac (Astérix), Gérard Depardieu (Obélix), Stéphane Rousseau (Alafolix) ou encore Franck Dubosc (Assurancetourix).
Mal accueilli par la critique à sa sortie, "Astérix aux Jeux Olympiques" avait néanmoins attiré 6,8 millions de spectateurs en salles en France. Les deux précédents opus, "Astérix et Obélix contre César" et "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" avaient pour leur part réuni respectivement 8,9 et 14,6 millions de spectateurs en France.