Laurie Cholewa© FRANCE 2 - Thomas LAISNE
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Samedi soir, France 2 diffusait en direct le premier numéro de Encore une chanson !, un nouveau divertissement où les chanteurs, soumis aux votes des téléspectateurs, pouvaient interpréter ou non un troisième titre après deux premières chansons. Le programme a été vivement critiqué : d'abord car le concept n'est pas sans rappeler celui de Stop ou encore sur RTL ; ensuite, parce que plusieurs prestations étaient enregistrées.Mylène Farmer et Mika n'étaient ainsi pas présents samedi soir. Un « duplex différé » selon les mots de Laurie Cholewa pour qualifier une séquence enregistrée la veille de l'émission, à Marseille. « C'était son premier prime en direct sur France 2. Elle recevait beaucoup d'informations » explique Nicolas Pernikoff, le patron des jeux et des divertissements de France Télévisions, dans France Soir. Il explique avoir lui-même soufflé l'expression à l'animatrice et estime qu'il n'y a eu aucun « bug » samedi soir.
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« C'est bel et bien un plagiat des pires émissions bidonnées de TF1 et de M6 avec de vrais-faux directs, vrais-faux votes de téléspectateurs dont on ne tient absolument pas compte. La différence, c'est qu'à TF1, ils savent faire. Et quand France 2 se livre à ce genre de bidonnage, on s'en aperçoit immédiatement (...) Le duplex était en différé mais la connerie était en direct intégral » a ironisé Guy Carlier, ce matin, dans sa chronique sur Europe 1.
« Seulement 30% n'étaient pas en direct. En semaine, tout le monde le serait, mais on voulait un divertissement pour le samedi soir. Or ce soir-là, il y a beaucoup de concerts (...) On a tout fait en trois semaines, ce qui n'était pas évident. L'objectif est de faire rêver les gens. Dans l'ensemble, tout s'est bien passé » justifie ce matin Nicolas Pernikoff, interrogé par nos confrères de France Soir.