Confrontée à une usure des audiences de "Money Drop" et à plusieurs lancements ratés, TF1 a tout parié sur "The Wall, Face au mur". La Une a teasé pendant plusieurs semaines l'arrivée du nouveau jeu animé par Christophe Dechavanne et adapté d'un format à succès aux Etats-Unis. Et la mobilisation de la chaîne a payé, avec un score impressionnant pour la première il y a trois semaines. TF1 a même signé le meilleur lancement d'un jeu en access sur son antenne depuis 2009 !
Forcément, après un tel démarrage, difficile de tenir la distance et assez logiquement, les audiences de "The Wall" se sont effritées. La semaine dernière, le jeu pointait à 3,6 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 19,5% du public, après une première semaine à 4,5 millions (23,2%) et une deuxième à 4,2 millions et 22,1% de part d'audience.
Invité ce matin de "L'Instant M" sur France Inter, Christophe Dechavanne a logiquement été invité à commenter cette érosion, mais l'animateur s'est montré optimiste, soulignant d'abord le côté "fou" du score du lancement. "Ca a beaucoup baissé mais ça s'est stabilisé, c'est même remonté et ça va encore remonter parce qu'on y apporte des ajustements, et j'y veille avec mes camarades de TF1", a-t-il assuré, avant de donner quelques indications sur ces ajustements.
"Peut-être mettre un peu plus de divertissement, que je puisse faire un peu plus parfois... pas le clown, pas 'les coucougnettes' et 'les roulés-boulés' et 's'il vous plaît, ch'ti pépère' et machin, parce que j'ai un petit peu grandi. Mais comme j'ai une nature de temps en temps quand même à pouvoir éventuellement sortir de ci de là quelque chose de désopilant, je vais peut-être me lâcher pour le faire", a-t-il lancé, expliquant que le "cahier des charges" que lui avait donné TF1 exigeait à l'origine un ton "plus solennel". "La solennité tous les jours à 19h, peut-être qu'il faut y apporter un peu de surprise, un peu de divertissement", a-t-il ajouté.
Interrogé par Sonia Devillers, l'animateur a également reconnu que les candidats en faisaient "un peu trop parfois". "C'est notre conversation, nous ne sommes pas aux Etats-Unis (...), il faut que les gens soient naturels, qu'ils aient un peu un cerveau. Il n'y a pas que les boules, il y a aussi les questions", a rappelé Christophe Dechavanne. "On est en train de modifier tout ça, il faut apporter un peu de légèreté là-dedans", a-t-il conclu.