Audrey Pulvar n'en finit pas d'évoquer son face-à-face musclé avec Bernard Tapie, dimanche soir sur i-TELE . Après un débrief lundi dans "Le Grand 8" sur D8 où elle est chroniqueuse, puis dans "La nouvelle édition" sur Canal+ le même jour, la journaliste a cette fois été interrogée par Gala sur ce fait d'armes salué par la profession.
Elle a ainsi rappelé au magazine people qu'elle ne s'attendait pas du tout à une telle réaction de la part de Bernard Tapie. "Nous nous étions parlé à plusieurs reprises pour cette interview – plusieurs fois reportée – et chaque fois Bernard Tapie m'avait assuré que je pourrais poser 'toutes les questions' que je voudrais....", a-t-elle expliqué une nouvelle fois.
Et la journaliste de réaffirmer : "La veille de l'entretien, au téléphone, nous avions convenu que nous aborderions le thème de l'arbitrage, ainsi que de la décision du Conseil constitutionnel de valider la durée de sa garde à vue en juin dernier – quatre jours, un délai exceptionnel – dans cette affaire. Il était furieux de cet arrêt et avait bien l'intention de dire haut et fort tout le mal qu'il en pensait et tout le mal qu'il pensait du Conseil constitutionnel." Audrey Pulvar a par ailleurs confirmé que le ton était monté "très haut" pendant la coupure pub. "Nous avons échangé quelques noms d'oiseaux (...) Puis Bernard Tapie est parti, raccompagné par la direction" a raconté la journaliste.
De son côté, Bernard Tapie a assuré qu'il ne pouvait pas s'exprimer sur une affaire en cours. "Je n'ai rien à lui reprocher. Elle a eu envie de faire la maligne. Bon, après, je suis un salaud, je lui mets le nez dans son ignorance et lui fais valoir à l'antenne qu'il est curieux qu'elle enfreigne le secret de l'instruction, alors que, moi-même, j'y suis astreint" a expliqué l'homme d'affaires. Et ce dernier de poursuivre : "Elle m'interroge d'abord sur une affaire commerciale - la reprise de Nice-Matin - qui est l'objet d'une procédure dans laquelle le secret de l'instruction n'existe pas, puis s'étonne que je sois plus disert là-dessus que sur une autre affaire qui relève du droit pénal. Je me contente de lui donner une leçon de droit, elle n'a pas apprécié" a commenté Bernard tapie.
Sur ce point, Audrey Pulvar a expliqué dans Gala avoir un grand regret concernant cette interview. "Celui de ne pas avoir lancé l'extrait d'une émission à laquelle Bernard Tapie avait participé il y a un an, sur le plateau d'i-TELE, et dans laquelle il s'en prenait avec une violence inouïe aux juges, parce que six de ses comptes bancaires avaient été bloqués. A ce moment-là, cela ne le gênait pas d'intervenir sur une affaire en cours !" a-t-elle taclé.