Elle n'y croit presque toujours pas. Ce matin, Corinne Masiero était invitée sur franceinfo pour commenter le succès de "Capitaine Marleau" sur France 3. Lors de son lancement le 21 mars, la série réalisée par Josée Dayan a fédéré 6,2 millions de téléspectateurs, soit 26,1% du public selon Médiamétrie. Encore plus fort la semaine suivante, la fiction a rassemblé 6,3 millions de personnes (25% de PDA), devant le match entre la France et l'Espagne.
"Marleau, elle n'explique pas Marleau ! Comme disait un personnage de l'un des films de Bertrand Blier, on n'explique pas, on ne sait pas... Avec Josée (Dayan), on s'est pris ça dans la tronche. Le premier mardi déjà, on a fait six patates. Puis, là avec le football, on a fait plus fort, c'est un truc de ouf !", lâche la comédienne, ajoutant que "du jour au lendemain, ça a été la ruée". Elle explique qu'ils ont été "obligés de tourner avec la rubalise", car "les gens essayaient de venir faire des selfies", "c'est un peu violent mais dans le bon sens."
"Hier, il y avait une nana à Berck Plage, qui avait un camping, et qui nous disait qu'elle nous regardait à la télé car en ce moment 'ça va pas'. Ça fait du bien de voir un personnage différent, qui n'a pas de langue de bois et qui a une tronche et un parlé qui leur ressemble", raconte Corinne Masiero, avant d'évoquer sa tenue atypique dans la série : "La chapka, c'était pour faire un parrallèle avec Peter Falk, dans 'Columbo', qui était identifiable avec son imper, son chien et sa bagnole."
Aussi interrogée ce dimanche par Philippe Robuchon sur RTL dans "Les Dessous de l'écran" dont puremedias.com est partenaire, l'actrice de France 3 se félicite aussi que son personnage ne soit pas "glamour" : "Pourquoi une gonzesse devrait être glamour ? C'est encore une fois un truc qu'on colle, comme ça. Une espèce de truc d'ambiance machiste (...) et qui se redonne aussi dans le paysage cinématographique et télé (...) Marleau, c'est pas ça". Pour la comédienne, "il s'est passé quelque chose" avec cette série, notamment lorsqu'elle a "vu la tronche des gens dans la rue, qui tapaient au carreau parce qu'on déjeunait dans un endroit qui donnait sur la rue."