Invité lundi du Buzz Média Orange-Le Figaro, Olivier Schrameck, nouveau président du CSA, a fermement désavoué certains propos tenus par Françoise Laborde, Sage du Conseil, au sujet de la télé-réalité. La semaine dernière, elle s'était montrée très critique envers certaines émissions de télé-réalité, évoquant la mise en place d'une nouvelle signalétique les concernant.
Déjà dans le viseur du CSA, l'ex-journaliste estimait sur Europe 1, à propos des "Anges de la télé-réalité", qu'il s'agissait d'un "stéréotype complet" ou "la violence, les injures, les insultes et le manque de respect" étaient mis en avant. Partant de ce constat, elle avait envisagé la possibilité de mettre en place une nouvelle signalétique, impliquant que certains programmes ne puissent plus être diffusés avant 20h30.
Nettement moins catégorique, le président du CSA vient de la recadrer assez nettement. Tout d'abord interrogée sur l'obsolescence des règles actuelles du CSA, Olivier Schrameck a estimé que celles-ci étaient encore tout à fait adaptées. Pour lui, Françoise Laborde s'est exprimée "avec la passion, l'énergie et la volonté de conviction qui la caractérise". Comprenez que ses déclarations n'engagent pas le CSA.
M. Schrameck a par ailleurs fait preuve d'une étonnante indulgence envers la télé-réalité. Estimant que toutes les émissions n'étaient "certainement pas" à mettre dans le même sac, il a également précisé n'avoir "aucune raison de penser" que Koh-Lanta allait disparaître des écrans. Enfin, même s'il confirme la mise en place d'une "charte de bonnes pratiques" à l'intention de ces programmes, il estime aussi que "beaucoup des problèmes posés par les émissions les plus risquées peuvent être résolus si les préconisations (déjà existantes) du CSA sont suivies avec attention."